lundi 28 décembre 2009

Rapport de Christine

Une année fantastique!

Et oui! Ca fait déjà six mois qui ont passés depuis le dernier journal. Et quel temps occupé que j’ai vécu au sein de la SSM! Ça bouge à la SSM! J’ai non seulement fait du secrétariat pour la SSM mais aussi, j’ai participé à la présentation de la pièce « Des pyramides au Pet Shop » avec la troupe de théâtre les « Senti-Mentaux » par deux reprises. Ces deux expériences étaient des expériences extraordinaires pour moi. Et surtout très enrichissante!

De plus, j’ai pris des cours d’informatique donné par la SSM avec le groupe qui participe au programme Interagir. Ce qui m’a permis davantage à augmenter mes connaissances informatiques. Nous avons appris le logiciel Word, Excel, Power Point, Photo Shop, comment dessiner sur l’ordinateur, et aussi comment naviguer sur le Web. Il va s’en dire qu’on est maintenant presque des experts sur l’informatique! M. Laurin, notre professeur, était très patient et très outillé pour nous enseigner tous ces programmes. Je le remercie sincèrement!

Durant l’été, nous avons sarclé un jardin potager au jardin communautaire. C’était une très belle expérience. Nous avons planté toutes sortes de légumes. Et nous planifions faire un grand soupée à la fin de l’été en se servant de nos récoltes. Mmm!! Quel délice!

Nous faisons aussi des randonnées pédestres et des randonnées en vélo. Un 2ième voyage est planifié pour le mois d’août. Le premier voyage que le groupe a fait est sur la piste cyclable du St-Laurent jusqu’à Côte Ste-Catherine. Le groupe a trouvé que c’était un excellent voyage!

Je voudrais vous annoncer que j’ai terminé mon deuxième livre de mots-croisés qui s’intitule La Magie des mots. Mon premier livre est maintenant sur le marché depuis le mois de mai 2009.
C’est un franc succès pour moi car je vis avec la maladie. Mais j’ai réussi malgré tout à créer un livre qui a été accepté par une maison d’édition. Vous trouverez dans le journal, un de mes mot-croisé. Et je lance un concours. Celui ou celle qui réussira mon mot-croisé aura un abonnement gratuit à La Magie des mots…

En même temps, j’aimerais envoyer mes sincères condoléances à la famille Letendre. La mort tragique de Philippe Letendre m’a beaucoup bouleversée. Philippe était un grand artiste qui avait un bon sens de l’humour. J’ai bien aimé travailler auprès de lui dans la troupe de théâtre les Senti-Mentaux. Il va me manquer…


Christine Robertson

jeudi 17 décembre 2009

Schizophrénie en Chine

Les services de santé mentale en Chine

La prévalence de la schizophrénie en Chine est de 3.91 cas par 1000 de population, un résultat semblable à celui obtenu en Inde (3.36 cas par 1000) mais distinct de celui observé dans les pays développés qui est autour de 9 cas par 1000 de population ( selon le Global Bulletin of Disease). Les sociétés chinoises et indiennes s’adaptent à la productivité moins grandes des malades et leur famille est mise à contribution. Nous excluons les fermes familliales de nos statistiques de chômage car il y a toujours quelque chose à y faire; or dans les zones rurales de Chine, l’emploi découle de la débrouille et de l’exploitation des jardins privés après l’échec total des fermes collectives. Ainsi 90 % des schizophrènes vivent avec leur famille en Chine comparé à 40 % aux Etats-Unis.
Les problématiques de santé mentale sont souvent percus selon un axe non-médical. Ainsi la proportion des chinois suivis en externe ayant fait appel à un shaman est de 30 % en milieu urbain et de 75 % en milieu rural. Les familles font aussi appel à la médecine traditionnelle chinoise et/ou à l’acuponcture. Les 917 hôpitaux psychiatriques se partagent 141,000 lits et sont situés dans les centres urbains. Une hospitalisation de 3 mois coute 1000 $ canadiens soit plus de 2 ans de revenu d’un citoyen rural! Donc c’est la famille qui décide de l’approche à suivre et s’il y a hospitalisation, la famille garde le contrôle de la date d’entrée et du congé. En Chine les généralistes n’ont pas de formation en psychiatrie et il y a très peu d’infirmiers spécialisés et d’ergothérapeutes. Les hôpitaux psychiatriques organisent donc peu d’activités et les hommes sont séparés des femmes. Il y a déjà eu beaucoup d’ateliers protégés mais comme ils ne sont généralement pas profitables, la plupart d’entre eux ont été fermés. La All China Disabled Person’s Federation dirrigée par Deng Pufang, fils de Deng Xiaoping, cherche des approches novatrices au problème.
L’antipsychotique le plus utilisé en Chine est la clozapine, un produit générique au Pays du Milieu depuis 1978, au coût de 3.75 $ canadien par mois. Les tests sanguins pour détecter l’agranulocytose ne sont pas pratiqués. Il est courant que la thérapie électro-convulsive (les électro-chocs) soit pratiquée sans anesthésie.Selon le Dr Micheal Phillips de l’hôpital Beijijg Hui Long Guan, le dixième des suicidés en Chine étaient des schizophrènes. Poursuivez votre recherche sur le sujet au www.dialogues-cns.org/brochures/09/nn4/DCNS%2009_44.asp

samedi 17 octobre 2009

Conférence de Charles Barber à Montréal

Charles Barber a travaillé dans un foyer pour personnes handicappées. Le rythme de vie qui y règne lui a permis de développer sa patience et d'évoluer malgré son trouble obsessionnel compulsif. Il s'intéresse maintenant sourtout aux problèmes de santé mentale et voici quelques réflexions qu'il a partagées.
Pourquoi les patients se rendent-ils à New York?
Le rétablissement est un processus qui prend souvent des années. Le patient souligne souvent la participation d'une personne en particulier qui l'a aidé.
Les sites web d'ex-patients sont intéressants mais souvent empreints de colère et de militantisme. Les groupes de soutien par les pairs (comme AA, NA) sont souvent utiles mais parfois trop axés sur la confrontation ou à l'occasion anti-médicaments. Les bienfaits qu'on trouve malgré une maladie mentale incluent : la créativité, la spiritualité, la réinvention de notre activité principale, l'expérience du contexte social, l'éblouissement de la beauté du monde qui survient après une période de dépression ou de retrait. Les projets d'écriture de M. Barber incluent un roman policier et l'histoire d'une maison de transition.
Les livres (en anglais) Songs from the black chair et Comfortably numb : how psychiatry is medicating a nation sont disponibles au site de l'auteur : www.charlesbarberwriting.com

dimanche 20 septembre 2009

Décès de Philippe Letendre






Photo de Philippe Letendre,


mort le 6 juillet 2009

lundi 7 septembre 2009

Activités dans la région de Montréal

PROGRAMMATION Automne 2009

SEPTEMBRE

Mercredi 16 Atelier,19h00 2510, rue Ste-Hélène, Longueuil, (sous-sol)
Lundi 21 à 19h30 Débat public : Les maladies mentales sont-elles toujours tabou?
au musée de la civilisation du Québec, à Québec. Invités : Benoit Coté, Michel Gervais, Dr André Delorme, Luc Vigneault, Dre Édith Labonté, Varda Éthienne. Réservation requise au 418-643-2158 poste 389, coût 4$. Ce débat sera diffusé par internet (en différé, pas en direct) au www.mcq.org/participe/debat/090921.php grace à la participation de Radio-Canada.
Jeudi 24 à 13h30 Formation sur l'appropriation du pouvoir, CDDM 450-674-2410
Lundi 28 Soirée partage,19h00 IGA Extra, 2e étage, 2400, Boul. du Millénaire, SAINT-BASILE-LE-GRAND
Mardi 29 Ressourcement Centregens, 2159 Chemin Chambly, Longueuil
Mercredi 30 Atelier,19h00 au 2510, rue Ste-Hélène, Longueuil (sous-sol)
HUIT rencontres pour les proches sur la thérapie cognitive comportementale dans le cadre d'une nouvelle étude. Info à marjolaine.masse@umontrela.ca ou 514-343-6111 poste 14724.
Exposition World Press Photo au Musée Juste pour Rire, boul Saint-Laurent au nord de Sherbrooke, billets 12 $ Ne manquez pas les 6 photos que Jenn Ackerman a prises à un centre de détention pour adolescents.

Octobre

Vendredi 2 à20h00 à l'université Concordia au H110 du 1455 de Maisonneuve ouest, conférence en Anglais : Adventures into Brain Science, entrée libre. Conférencier Louis Éric Trudeau
Lundi 05 Soirée partage,19h00 au 2510, Ste-Hélène, Longueuil
Mardi 06 Conférence, 19h30 Hôpital 831 Notre-Dame, St-Lambert (semaine de la maladie mentale) Le suivi intensif dans la communauté. Conférencière Mme Lepage du SICOM
Mercredi 7 Conférence de Marie-Sissi Labrèche à Laval, à l'auditorium Réal Dubord (RC-28) de la Cité de la Santé, 1755 René Laenec. De 18h00 à19h45 projection du film Borderline, coférence à partir de 20h00. Réservez votre place aupres de l'ALPABEM au 1-450-688-0541.
Mercredi le 7 de 13h30 à 19h et le 8 de 10h à 16h Salon des ressources en santé mentale
au 6452 Jean Talon Est (coin Langelier) Kiosques, esposition, etc.

Jeudi 8 a 13h15 au Cinema parallele aussi le 10 a 21h30 et le 14 a 13h15 au Cinema du Parc : projection du film Left-handed, film japonnais sur l'hikikomori (retrait social)
Vendredi 9 a 17h00 au Cinema parallele aussi le 12 oct a 13h aussi au 3536 St Laurent, projection : Rien a perdre, film francais sur les sans-logis.
Mardi 13 Conférence de la Société Québécoise de la Schizophrénie, à l'hopital Louis H Lafontaine au BE-3387 (5$ pour les non-membres), Chorale Ces voix oubliees, une chorale pas comme les autres! Métro Radisson
Mercredi 14 Conference de la SQS a Shawinigan, Dr Pierre Lalonde. Inscription obligatoire au 819-539-6487, 19h00, La schizophrenie
Mercredi 14 Atelier, 19h00 2510, rue Ste-Hélène, Longueuil (sous-sol)
Mercredi 14 Conférence Low-Beer en Anglais à 19:00 au Oscar Peterson Concert Hall, 7141 Sherbrooke, Montréal. Conférencier : Charles Barber, An unexpected Gift - How mental illness enriched my life. Entrée libre :info 514-486-1448
Vendredi 16 Ciné-droit : film Chaise bercante à vendre au 3200 Grande Allée à Saint Hubert, organisé par le CDDM
Samedi 17 Colloque de L'Accolade a Saint-Jean, reservez au 450-699-7059
Dimanche 18 Marche pour la santé mentale. départ à 11h00 du 6975 Mackle, Cote saint Luc autobus STM 104 ou 162 même si il pleut. 5 km, aucun chien.
Début lundi 19 octobre d'une série de rencontres pour parents d'adolescents atteints de maladie mentale au 1299 chemin de Chambly, Longueuil. Réservez dès aujourd'hui au 450-677-5697.
Mercredi 21 Concert du Montreal Jubilation Gospel Choir au Oscal Peterson concert Hall, billets 100$ ou 150 $ au 514-486-1448
Jeudi 22 octobre Conférence avec Michel Houle (président de la fédération des familles et amis de la personne attteinte de maladie mentale) et sa conjointe : Avoir un fils atteint de schizophrénie à 19h00 à l'Appam-rs au 1299 Chemin de Chambly, Longueuil.
22 et 23 Colloque : Enjeux étiques en santé mentale au Sheraton Laval, 2240 autoroute des Laurentides, 250$ info au http://www.hlhl.qc.ca/
Lundi 26 Soirée partage à 19h00 IGA Extra, 2e étage, 2400, Boul. du Millénaire, SAINT-BASILE-LE-GRAND
Les mardis à compter du 27 École mini-psych de l'institut Douglas, en anglais, 19 h à 20h30 6875 boul LaSalle à Verdun Pour s'inscrire 514-761-6131 ext 2788 ou www.douglas.qc.ca/minipsych
Mercredi 28 à19h00 Atelier 2510, rue Ste-Hélène, Longueuil (sous-sol)
Jusqu'au 31 octobre au theatre du Rideau Vert (4664 Saint-Denis) un tramway nommé Désir, piece de théatre de Tennessee Williams (billetterie 514-844-1793 ou http://www.rideauvert.qc.ca/ )

Novembre

Lundi 02 Soirée partage à 19h00 au 2510, Ste-Hélène, Longueuil
Mardi 03 Ressourcement Centregens, 2159 Chemin Chambly, Longueuil
À partir du mercredi 4 novembre, série de 10 rencontres de l'association des parents et amis de la personne atteinte de maladie mentale au 1299 chemin de Chambly, Longueuil. Réservez votre place dès maintenant au 450-677-5697.
Mardi 10 Colloque Droits et Libertés en Santé Mentale de 9h00 à17h00 à l'hotel Sandman, Longueuil. inscrivez-vous avant le 15 octobre, gratuit pour les utilisateurs de services. Site internet : http://www.cddm.qc.ca/
Mardi 10 a 19h30 Conference : apprendre a dire Non, au 127 Saint Jean Baptiste #12, Chateauguay, 450-699-7059
Mercredi 11 Atelier à19h00 au 2510, rue Ste-Hélène, Longueuil (sous-sol)
Mardi 17 Conférence de la SSM à19h30 à l'hôpital de Saint Lambert, 831 Notre Dame (coin Cartier) par Lucie Couillard, notre coordonnatrice, qui a un DESS en santé mentale, intervenante et psychothérapeute. Sujet : le rétablissement. C'est gratuit (nous recevrons des contributions volontaires) Il faut réserver au 450-677-4347 ou au 450-463-2850. Faites vite, les places sont limitées!
Mardi 17 Conférence de l'Alpabem à 19h00 "Se rétablir de la honte intergénérationnelle en santé mentale",avec Mme Nathalie Lagueux qui sera accompagnée de sa mère et de ses deux enfants, suditorium RC-28 cité de la Santé, 1755 boul René Laennec,Laval autobus 70 ou 43 de la STL, réservation obligatoire au 1-450-688-0541
Du 18 au 28 Pièce de théatre Trainspotting de Henry Gibson, adapté de roman d'Irvine Welsh, en anglais. Un groupe de jeunes doit composer avec le danger des drogues, une comédie sombre présentée au Player's theatre, du mercredi au samedi, 20h00 au 3480 Mc Tavish (au nord de Sherbrooke) 3e étage.
Mercredi 25 Atelier à19h00 au 2510, rue Ste-Hélène, Longueuil (Sous-sol)
Mercredi 25 à 19h00 Table ronde à l'UQAM. L'obligation de traitement: oppression ou protection? salle Marie Gerin Lajoie (Metro Beri UQAM) réservez votre place au 514-251-4000 poste 3400 ou au 1-866-888-2323, organisé pas la Société Québecoise de la Schizophrénie.
Lundi 30 Soirée partage à19h00 au IGA Extra, 2e étage, 2400, Boul. du Millénaire, SAINT-BASILE-LE-GRAND

DÉCEMBRE

Mardi 01 Ressourcement Centregens, 2159 Chemin Chambly, Longueuil
Lundi 07 Soirée partage à 19h00 au 2510, Ste-Hélène, Longueuil
Mardi 8 Témoignage d'une personne atteinte, a l'accolade, 19h30, 127 Saint Jean Baptiste, Chateauguay
Mercredi 09 Atelier à 19h00 au 2510, rue Ste-Hélène, Longueuil (sous-sol)
Samedi 12 Party de Noel a 18H30 SSM 1 Cure Poirier Est lES INVITATIONS ONT ÉTÉ POSTÉES. Surveillez votre courrier. Vous pouvez apporter un plat.
Mardi 15 Assemblee a 13h30 CDDM Membres seulement
Mardi 15 a 18h00 Souper de Noel de la SQS, Membres inscrits seulement 514-251-4000, 3400
Mardi 15 à 19h00 Conférence de l'Alpabem: "Prendre soin de soi comme intervenant ou aidant naturel" avec Michel Brien, conseiller, centre jeunesse de Montréal-institut universitaire(?) au 1755 René Laennec, Laval, salle RC28 (Cité de la Santé, Laval). Réservation obligatoire au 1-450-688-0541
Mardi 22 Conférence de la SSM ***CANCELLÉE***
Mercredi 23 Atelier à Longueuil ***CANCELLÉ***
Lundi 28 Soirée partage à SAINT-BASILE-LE-GRAND ***CANCELLÉE***

JANVIER 2010

Mardi 19 Conférence " Les interventions d'urgence et la judiciarisation" à 19h00 avec M. Martin Méthivier à la Cité de la Santé, 1755 boul. René Laennec, Laval. Réservation obligatoire au 1-888-688-0541

FÉVRIER 2010

Mardi 16 Conférence : "L'histoire d'une victime du trouble de la personnalité limite" à 19h00 avec Étienne Gervais à la Cité de la Santé, auditorium RC 28, 1755 René Laennec, Laval. Réservation obligatoire au 1-888-688-0541

MARS 2010

Samedi 7 Symposium Narsad au West Palm Beach County Convention Center, 650 Okeechobee Blvd, West Palm Beach, Floride, Gratuit, en Anglais, réservez longtemps d'avance au 800-829-8289 ou events@nardad.org

Mardi 16 Conférence : "Le burn-out des aidants" à 19h00 avec Jean Poiré, psychologue Msss, à la Cité de la Santé, auditorium RC-28. 1755 René Laennec, Laval. Réservation obligatoire au 1-888-688-0541

AVRIL 2010

Mardi le 20 Conférence: "le plan d'action en Santé mentale" à 19h00 avec Daniel Corbeil, CSSSL À la Cité de la Santé, auditorium RC-28, 1755 René Laennec, Laval. Réservation obligatoire au 1-888-688-0541

MAI 2010

Mardi le 18 Conférence: "l'intelligence émotionnelle" à 19h00 avec Darrell Johnson, psychologue. à la Cité de la Santé, auditorium RC-28, 1755 René Laennec, Laval. Réservation obligatoire au 1-888-688-0541





Du legement pour les sans-abri!

300 sans-abri bientôt maîtres de leur logis
Katia Gagnon
La Presse
La Commission canadienne de la santé mentale s'apprête à lancer la plus grande recherche jamais menée au monde sur les sans-abri atteints de troubles de santé mentale. Cette recherche d'envergure, qui coûtera 150 millions à l'échelle du Canada et se déploiera sur quatre ans, se concrétisera dès l'automne à Montréal. Les chercheurs offriront pas moins de 300 logements meublés à des sans-abri, afin de déterminer si, épaulés par un suivi social serré, ces derniers réussiront à réintégrer la société. En octobre prochain, quatre recruteurs embauchés par la Commission canadienne de la santé mentale arpenteront les refuges et les rues de Montréal pour trouver 500 sans-abri qui accepteront de participer à cette ambitieuse recherche de terrain, a appris La Presse. Deux critères: les participants, hommes ou femmes, doivent être sans logis et souffrir de troubles de santé mentale, modérés ou importants. Les participants à ce projet, baptisé Chez soi, seront divisés en deux groupes: un groupe témoin, qui suivra le parcours normal – généralement chaotique - d'un sans-abri souffrant de troubles mentaux, qui tourne autour du refuge, de l'hôpital et de la prison. Leur seule obligation sera de rencontrer un intervieweur une fois par mois, afin de faire le point sur leur situation. Ils recevront entre 15 et 35$ par rencontre.
Aux 300 personnes qui se retrouveront dans l'autre groupe, expérimental celui-là, on trouvera un logement, où ils pourront vivre pour les quatre prochaines années. Ils recevront une subvention de 200$ par mois. «C'est la première chose qu'on leur offrira: un toit», explique Olivier Farmer, psychiatre au CHUM, qui fait partie de l'équipe clinique. «Et pas n'importe comment, ajoute Sonia Côté, coordonnatrice du projet pour la Commission. C'est la personne qui nous dira quel type de logement elle veut habiter, dans quel quartier.» Pour trouver ces logements, qui coûteront en moyenne autour de 500$ par mois, on sollicitera les organismes sans but lucratif qui offrent du logement social, mais aussi les propriétaires privés. Ces derniers craindront-ils de louer à une telle clientèle, généralement refusée partout? «Les propriétaires sauront qu'il y a une équipe autour de la personne. S'il y a un problème, on va réagir. On va réparer les pots cassés», dit Mme Côté.
La crème du suivi social
Les sujets du groupe expérimental bénéficieront en effet non seulement d'un toit, mais aussi de la crème du suivi social. Une quinzaine d'intervenants seront embauchés pour former les équipes de suivi. Psychologues, psychoéducateurs, psychiatres, ergothérapeutes. Les services seront dispensés au domicile du bénéficiaire, six jours par semaine, douze heures par jour. «On pourra aller les voir deux fois par jour s'ils doivent prendre une médication. On va pouvoir les aider dans la gestion de leur logement. On va pouvoir les aider à faire l'épicerie, à trouver un travail, un projet de vie», résume le Dr Farmer. Mais en acceptant le logement, les sujets de l'étude ne sont pas obligés d'avoir recours à cette panoplie de services. «Le logement leur est offert sans conditions. Le traitement n'est pas obligatoire. Ils ne sont pas obligés d'être sobres. Leur seule obligation, c'est de rencontrer quelqu'un une fois par semaine», précise Olivier Farmer.
Marc-André Ménard, lui-même un ancien sans-abri qui a réussi à reprendre le cours d'une vie normale, sera l'un des «recruteurs» de la Commission à Montréal. «Je vais essayer de recruter les pires cas. D'aller chercher les gars sous les ponts, qui n'ont pas pris une douche depuis trois ans», résume-t-il.«On veut essayer d'offrir des services complémentaires à ceux des refuges, pour les personnes qui ne sont pas desservies. Des cas lourds», ajoute Jason Champagne, du CLSC des Faubourgs, chargé de l'aspect clinique du projet. La même expérience se tiendra dans quatre autres villes canadiennes, soit Vancouver, Winnipeg, Toronto et Moncton. But de la recherche? Déterminer si un tel suivi social, couplé à un logement décent, permet la réhabilitation des sans-abri. «Dans le réseau, face à cette clientèle, tout le monde a seulement un petit bout du problème. Chacun, avec son morceau, n'est pas capable de faire grand-chose. L'occasion, ici, c'est que tout le monde travaille ensemble», souligne le Dr Farmer. L'autre question de la recherche, fondamentale, est celle du coût. Compte tenu des frais élevés qu'entraînent ces personnes - hospitalisations, refuges, séjours en prison -, est-il possible qu'il soit plus économique de les loger et de leur donner un suivi social? Des études préliminaires, menées en Colombie-Britannique, tendent à démontrer que oui. Les sans-abri coûtent à la province pas moins de 694 millions par an en services, alors qu'une intervention sociale serrée, couplée à une subvention au logement, coûterait 662 millions. À l'échelle de la province, un tel programme permettrait donc d'économiser 32 millions annuellement.

La fondation de schizophrénie Émile-Nelligan

La Fondation de schizophrénie Émile-Nelligan
Nous vous annonçons que la SSM sous peu aura sa propre Fondation. Et cette Fondation permettra de lever des fonds pour mettre sur pied une résidence avec une fermette pour les personnes atteintes. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour participer à des groupes lotomatiques de Loto-Québec, très avantageux pour une Fondation. Elle nous permettra de lever des fonds tout en espérant de gagner le million! Veuillez nous contacter à la SSM pour de plus amples informations au (450) 677-4347.

Mot de Mireille, septembre 2009

Mot de Mireille
Bonjour aux lecteurs et lectrices de l’Iris,
Avez-vous passé un bel été malgré la pluie? Moi, j’ai pu en profiter quand même. J’ai fait de la bicyclette : Granby, Longueuil et St-Hyacinthe. Richard et moi, nous nous sommes acheté un porte-vélo qui s’ajuste sur la valise de notre auto. J’aime beaucoup me promener à bicyclette dans la nature.
Je pensais que j’avais fait mon deuil en ce qui concerne mon travail comme infirmière. J’espérais encore pouvoir travailler à temps partiel. Mon deuil n’était pas complété. Maintenant, j’accepte le fait que je ne retournerai plus sur le marché du travail. Et parce que mon deuil est fait, je me sens un peu moins anxieuse et plus en paix avec moi-même. Je ferai peut-être plus de bénévolat un jour. C’était beau ce que je faisais dans le passé et c’est encore beau ce que je fais maintenant. C’est différent, c’est tout. J’aime cette pensée : « Quand Dieu ferme une porte, il ouvre une fenêtre. »
J’ai pu garder les amies que je m’étais faites à l’hôpital où je travaillais avant. Mais en dehors de mon travail, je n’avais pas beaucoup d’amies, parce que mon travail prenait presque tout mon temps. De toute façon, mes « autres amies » m’ont laissée tomber. Donc, ici, j’avais un autre deuil à faire. Maintenant, je me suis faite de nouvelles amies. Je n’en ai jamais eu autant, parce que premièrement, j’ai le temps de m’en occuper et deuxièmement, j’imagine que maintenant j’ai plus de maturité.
Au moins, je fonctionne en dehors de l’hôpital. C’est un effort à chaque jour. Et à chaque jour, je fais de petites réussites. (J’ai tendance à minimiser mes succès.) Mais c’est certain qu’il y a plus de belles choses que de mauvaises dans ma vie. Parfois le matin, j’ai honte de le dire, j’ai tellement de somnolence que n’ai plus le goût de vivre. C’est très souffrant.
MAIS JE M’ACCROCHE À LA VIE.
Je suis toujours en train d’écrire un livre sur ma vie et comment je vis avec cette maladie qu’est la schizophrénie. (Et ma mère aimerait également ajouter un chapitre pour parler de la façon dont elle a perçu l’évolution de ma maladie.)
Mon frère est devenu papa le 1er mars dernier. Donc, j’ai une autre petite nièce. Elle s’appelle Catherine.
Richard, ma mère, ma sœur Anne et moi-même allons partir bientôt pour 3 jours de vacances à l’Île-d’Orléans. Nous prendrons 2 chambres dans une auberge. Youpi! Je vais décrocher et surtout m’amuser.
Comme toujours,
Mireille

Mot du trésorier, septembre 2009

Rédigé par : André Letendre
Mot du trésorier
Nous avons l’immense regret d’annoncer le décès accidentel de Philippe Letendre, lundi le 6 juillet dernier. Une cérémonie empreinte de simplicité et de dignité fut célébrée samedi le 11 juillet à la COOP funéraire de la Rive-Sud. Famille et amis étaient présents pour témoigner de l’immense affection et de l’amour pour Philippe.
Philippe collabora occasionnellement au journal l’Iris en tant que poète et participa à plusieurs activités de la SSM à titre d’animateur. On se souviendra de lui, pour ceux et celles qui étaient présents au party de Noël 2007 de la SSM. On se souviendra aussi de sa participation en tant qu’artiste peintre aux expositions organisées par la Société. De plus, Philippe faisait partie de la troupe de théâtre les Senti-Mentaux.
Salut le poète, musicien et artiste peintre!

Mot de la secrétaire, septembre 2009

Rédigé par : Christine Robertson
Mot de la secrétaire
Une année fantastique!
Chers membres,
Eh oui! Déjà six mois se sont passés depuis le dernier journal! Et quel temps occupé ai-je vécu au sein de la SSM! Ça bouge à la SSM! J’ai non seulement fait du secrétariat pour la SSM, mais j’ai aussi participé, à deux reprises, à la présentation de la pièce « Des Pyramides au Pet Shop » avec la troupe de théâtre les « Senti-Mentaux ». Ces deux expériences étaient extraordinaires pour moi, et surtout très enrichissantes.
De plus, j’ai suivi des cours d’informatique avec le groupe qui participe au programme Interagir. Cela m’a permis d’augmenter mes connaissances informatiques. Nous avons été initiés au logiciel Word, Excel, Power Point et Photo Shop. Nous avons appris comment dessiner sur l’ordinateur et comment naviguer sur le Web. Il va s’en dire que nous sommes maintenant presque des experts sur l’informatique! M. Laurin, notre professeur, était très patient et très outillé. Je le remercie sincèrement.Je vous annonce aussi que j’ai terminé mon deuxième livre de mots croisés qui s’intitule « La Magie des Mots ». Mon premier livre est maintenant sur le marché depuis le mois de mai 2009. C’est un franc succès pour moi car je vis avec la maladie. Mais, j’ai réussi malgré tout à créer un livre qui a été accepté par une maison d’édition. L’espoir et la persévérance sont nécessaires pour réussir nos projets. Vous trouverez dans le journal, un de mes mot croisé. De plus, je lance un concours : celui ou celle qui réussira mon mot croisé, aura comme récompense un abonnement gratuit à la« Magie des Mots ». Bonne chance à tous! En même temps, j’aimerais envoyer mes sincères condoléances à la famille Letendre. J’ai bien aimé travailler auprès de Philippe dans la troupe de théâtre Il va me manquer beaucoup

Mot de la coordonnatrice, septembre 2009

Rédigé par : Lucie Couillard
Mot de la coordonnatrice
Chers membres,
La SSM a vécu des moments douloureux cet été, lorsque nous avons appris la mort tragique de Philippe, le fils d’un de nos membres du conseil d’administration, M. André Letendre, trésorier. Philippe était un artiste dans l’âme, le pilier de notre troupe de théâtre les Senti-Mentaux et l’investigateur de l’exposition de peinture Décor et d’Esprit et ça, depuis plus de 6 ans. L’organisme exprime ses sincères condoléances à cette famille touchée par cette grande perte. Voici un extrait d’un de ses poèmes :
« En dedans de moi, il y a un jardin
Où poussent des idées
Qui grandissent avec une arme
Pour défendre toutes les causes perdues. »
Depuis janvier 2009, nous avons obtenu par Emploi-Québec, le programme Interagir pour nos personnes atteintes. Présentement, six de nos membres y participent. Nous leur offrons plusieurs activités, comme des cours d’informatique, de jardinage et de croissance personnelle, en plus des randonnées pédestres et des promenades en vélo.
Ouf! Ça bouge à la Société! À l’automne, nous leur offrirons des cours de couture, de peinture et d’art plastique. Dès septembre, nous offrirons aux familles de la personne atteinte, des ateliers pour réfléchir ensemble sur le pouvoir thérapeutique de la famille. Ces divers ateliers se tiendront au siège social de la SSM et seront donnés par madame Céline Labbé, travailleuse sociale, membre et bénévole de la SSM.
Au mois d’octobre, vous êtes cordialement invités à prendre le « cocktail » dans nos nouveaux locaux de la SSM, au sous-sol du 2510, rue Sainte-Hélène, à Longueuil.

Mot du président, septembre 2009

Rédigé par : GEORGES PARENT
Mot du président
Bonjour chers amis,
J’espère que vous avez passé un bel été. Moi, si. J’ai été bien actif, autant sur le plan personnel qu’au service de la SSM.
Le décès de Philippe nous a tous marqués. Ça a été un choc pour sa famille et pour nous tous. Chacun de nous l’aimait bien. Qu’il repose en paix. Que ses parents et son frère reçoivent toutes nos sympathies.
En son souvenir, nous soumettons à la Caisse populaire Pierre-Boucher un projet de café-rencontre intitulé Café des Artistes Philou. Nous espérons bien obtenir les fonds nécessaires pour créer ce lieu où « nos » artistes s’entraideront dans le perfectionnement de chacun des domaines artistiques qui les animent.
Je trouve que ce projet, demandé par les amis de Philippe eux-mêmes, s’inspire bien de 3 autres activités qui nous caractérisent, soit la troupe de théâtre Les Senti-Mentaux, le groupe de rencontre Les Troubadours Anonymes et le Jardin communautaire. Chacune de ces activités respecte bien la philosophie de la Société de Schizophrénie de la Montérégie, soit l’entraide par, pour et avec les personnes atteintes, leur famille et les intervenants professionnels. À ce propos, je vous suggère de lire attentivement dans ce numéro, l’article de la Société canadienne de Schizophrénie que reproduit la Société québécoise de Schizophrénie. Nos points de vue convergent très bien.
Sur un autre plan, celui des finances, je suis heureux de vous annoncer que l’Agence locale de la Santé et des Services sociaux de la Montérégie a accepté le principe de notre existence. Cela s’est traduit par un don qui va nous permettre de mieux aménager le sous-sol de l’adresse actuelle. Cela va nous donner un lieu de réunion et de rencontres. J’ajoute une autre nouvelle : une réponse que nous attendons bientôt du Ministre Bolduc, à la suite de l’entretien que nous avons eu ce printemps avec son attaché politique.
Face à ce tournant de l’histoire de la Société de Schizophrénie de la Montérégie, vous comprendrez qu’une réorganisation physique est devenue nécessaire. Nous y travaillons présentement, afin de nous permettre un lieu de réunion et de rencontres bien à nous.Je termine ce tour d’horizon en précisant que l’ameublement que nous y placerons nous viendra des entreprises de chez-nous.

dimanche 16 août 2009

Nouveaux appartements supervisés

Le projet d'Alternatives Centregens à Longueuil

L'ouverture est prévue pour le 8 septembre 2009. Ce projet de plus de 2,000,000 $ compte 8 appartements pour 20 personnes ainsi que 4 salles d'animation et 5 bureaux. Il est situé au 2159 chemin de Chambly, donc tout près du local actuel d'Alternatives Centregens. Un comité de sélection composé de partrenaires du réseau de la santé et d'Alternatives Centregens a été formé. Le loyer est fixé à 650 $ par mois, ce qui inclut les repas. Le centre doit servir d'étape de transition pour que les locataires puissent s'assumer seuls en appartement dans un maximum de 24 à 30 mois.

Le projet Entre deux ages

La construction devrait bientôt débuter pour le projet Entre deux ages parainé par le Projet PAL. Il sera situé sur la rue Gaetan Laberge à Montréal. Environ 100 appartements 3 1/2 dont 28 seron destinés à des cas de santé mentale (les autres seront réservés pour des personnes agées) seron bâtis d'ici décembre 2010. Il y aura des intervenants sur place et 5 diners par semaine seront disponibles.

lundi 10 août 2009

Services publics et PPP

Voici une liste (elle est loin d’être complète) des services qui nous sont fournis par nos gouvernements :
Santé : ambulances, chirurgie, cliniques voyage,accidents et maladies, médicaments,
Éducation : primaire,secondaire,Cegep, université, cours destinés aux chômeurs, prêts et bourses, autres bourses d’études,
Police, entretien et construction des rues, aqueducs égouts
Indiens
Relations internationales, guerre, matériel militaire,
Recherches archéologiques,
Régie du cinéma, Sodec, ONF, tv, radio
Immigration, formation des immigrants,
Agriculture, marchés agricoles, zonage agricole
Cours, parlements, sénat, élections,
Bibliothèques,
AMF , curatelle, biens abandonnés,cadastre,
Accidents routiers, de travail et maladies professionnelles, relations de travail
Environnement, parcs, SEPAC,
RRQ, CDP
Loto-Québec, autres paris et courses
Amendes et leur collection
Culture et salles de spectacles
Électricité, gaz naturel, énergie nucléaire, isotopes, Pétro Canada
Terrains de la Couronne, gibier, pêches, exploitations forestières,
Services sociaux, prisons,
Construction et exploitation de ponts et services de traversiers,
Pompiers
Musées et support aux arts et aux festivals,
Emprunts et finances publiques
Assurances-dépôts
Transport urbain par train, autobus, métro, Via Rail,
Canaux et voie maritime et chenals de navigation
Ports, aéroports, contrôle aérien, Air Canada
NASA (Etats-Unis), exploitation de satellites, Téléglobe, communications internationales
Immeubles patrimoniaux, édifices à bureaux pour services gouvernementaux
Passeports, cartes d’identité, état civil
Compensations aux victimes d’actes criminels
Céréales, mise en marché, recherche agricole
Héma-Québec
Contrôle des armes à feu, des explosifs et des pièces pyrotechnmiques
Publications gouvernementales
Brevets
Toponymie, langue francaise
Médailles et distinctions honorifiques
Accès aux professions, aux métiers de la construction
Relations intergouvernementales et exportation(SEE)

À la lecture de la liste, on peut se demander si certains de ces rôles ne pourraient pas être joués par l’entreprise privée. On peut aussi se dire que le bureau du premier ministre a la liberté de faire un grand nombre de nominations à la directionde ces services, nominations qui surviveront, parfois des années, au gouvernement qui a fait les sélections.
Qu’en pensez-vous? Est-ce que les gouvernements, soucieux de plaire à tous, se sont donné trop de rôles? Ne devraient-ils pas chercher d’autres sources de revenus, comme des péages sur les ponts?

lundi 3 août 2009

Les jeunes ne demandent pas l'aide dont ils ont besoin

Les Américains ne demandent pas d’aide pour leurs dépendances

Une étude récente démontre que 7,000,000 d’Américains agés de 18 à 25 ans auraient besoin de traitement pour abus d’alcool ou de drogues dans les derniers 12 mois. 93% d’entre eux n’ont pas reçu l’aide dont ils auraient besoin. 96% de ceux qui auraient besoin d’aide mais ne recevaient pas de traitement ne percevaient pas qu’ils avaient besoin d’aide. Parmi les 4% qui percevaient qu’ils avaient besoin d’aide, seulement 32 % d’entre eux ont fait une démarche pour être traité.
Un problème de drogue touchait 8.4% des réponses, d’alcool : 17.2% des réponses et une combinaison drogue et alcool 4.4 % (donc 21.2% de morbidité) . L’étude est basée sur des entrevues personelles au domicile des jeunes. Un problème de drogue ou d’alcool est percu selon les définitions du DSM4R : un problème de judiciarisation ou avec l’employeur est significatif. Si on compare les données concernant les personnes qui ont reçu des traitements, le fait d’être couvert par les programmes gouvernementaux Medicaid ou CHIP triple le taux de participation à un programme spécialisé. Le rapport complet (basé sur 22,187 répondants) est disponible au : http://oas.samhsa.gov/2k9/157/YoungAdultsDrugTxt.cfm
Merci au « Substance abuse and Mental Health Administration, Office of Applied Studies (June 25, 2009), The NSDUH Report : Young Adults Need for and Receipt of Alcohol and Illicit Drug Use Treatment, Rochville Maryland, » (240) 276-2130

dimanche 26 juillet 2009

Traitement de la schizophrénie

Pendant que l'initiative de soins de santé du président Barak Obama est examinée par le Congrès américain, examinons comment on traite la schizophrénie dans les autres pays.
 Au Japon, les psychiatres agissent seuls (contrairement à la pratique québecoise qui inclut dans leur équipe des travailleurs, sociaux, psychologues,etc.). 
En France, les psychiatres ont tendance à prescrire plusieurs anti-psychotiques dont l'effet est additif à petites doses (pour un effet total standard).
 Au Pérou, les hôpitaux privés sont bien équipés mais trop chers pour la majorité des familles qui sont contraintes d'encadrer leurs malades du mieux qu'elles peuvent. En Angleterre et en Australie, le traitement inclut la thérapie, les médicaments, l'apprentissage d'habiletés sociales, l'aide à l'emploi et l'implication de la famille. En Europe de l'Est, on institutionnalise encore dans les asiles plutôt que de donner les outils qui permettront d'en sortir. 
En Irlande, on compte beaucoup sur les pairs aidants. L'Éthiopie n'a que 10 psychiatres pour une population de 27,000,000. Au Kenya, les patiens sont souvent enfermés dans des conditions inhumaines. Une loi de 2003 interdit l'emprisonnement des malades mentaux. L'Uganda a un service de santé mentale même dans les zones rurales. 
 En Iran, on cherche à éduquer lea familles. Souvent, dans les pays dont l'économie dépend beaucoup de fermes, le malade ne sera pas en chômage et il contribura à la famille dans la mesure de ses capacités. 
 Aux États-Unis, la qualité des soins varie beaucoup d'un État à l'autre et d'une intitution à l'autre. Les soins privés sont dispendieux. On essaie d'améliorer l'aide à l'emploi en tenant plus compte des préférences des employés.
 Au Burundi, qui a une population de 8,700,000 divisée entre Hutus et Tutsis,ou la guerre civile (1993) a fait 300,000 morts, Sylvestre Barancia est le seul psychiatre. Il prépare la relève en formant des infirmières.
 En Égypte ( population de 67,000,000), on compte 130,000 médecins dont 429 psychiatres (incluant les résidents en psychiatrie). Il n'y a que 9,000 lits en psychiatrie. Au Chili, dont la politique a été dominée par la révolution de 1973, la grande majorité des psychiatres travaillent pour le privé ou à contrat selon le système "managed care". Le système de psychiatrie public est donc limité et efficace et comprend des plans spéciaux pour des problèmes spécifiques pour l'alcoolisme, les drogues et les patients chroniques. Pour un rapport de stage coloré sur la psychiatrie au Viet-Nam, cliquez sur: http://sushi.uniterre.com/121349/22+au+27+f%C3%A9vrier+-+stage+en+psychiatrie.html 
 Au Maroc, les 350 psychiatres soignent une population de 31,000,000. On y compte 1900 lits psychiatriques et seulement 50 psychothérapeutes. Seulement 1 % du budget national de la santé est réservé à la santé mentale. Au Libéria, il n'y a qu'un seul psychiatre: le Dr. Benjamin Harris et il n'y a pas d'infirmier psychiatrique. Les 60 lits psychiatriques disponibles sont fournis par des ONG. Le pays se relève d'une guerre civile qui a duré 14 ans (de 1989 à 2003) et 85% de la population est en chômage.
 En République du Congo, qui a connu 10 ans de guerre civile, il n'y a qu'un seul psychiatre, le Dr. Missontsa. On y rapporte un problème grandissant de drogues qui viennent de RDC ( Congo Kinshasa).  
 Au Togo, il y a 2 psychiatres pour une population de 5,900,000 : Dr Dassa et Dr Gaba. 6 % de la population est atteinte du SIDA et le paludisme est la première cause de mortalité. La Chine y constuit un centre de palucologie à Lomé. La situation politique de la Cote d'Ivoire a longtemps été précaire. Le conflit qui dure au moins depuis 2002 s'est conclu par une signature de paix en mars 2007. Pendant le conflit, les infrastructures de santé ont été pillées , les travailleurs de la santé ont dû fuir à Abidjan et les soldats francais ont détruit au sol l'aviation de guerre ivoirienne. Du 5 au 12 septembre 2007, une grève a ue comme conséquence la suspension des soins. L'hospitalisation coûte généralement 11,000 FCA par jour. Au Luxembourg, le rapport Rosler et le plan stratégique 2007-2011 donnent l'élan pour l'élimination de la moitié des lita psychiatriques et la création de foyers spécialisés. À l'Île Maurice( population 1,200,000), le nouveau centre de soins à Brown Sequard peut acceuillir 250 patients et inclut des dortoirs pour le personnel. 500 patients habitent toujours dans l'ancien hôpital construit en 1879 . Au Sénégal, l'état cherche à traiter d'abord les maladies infectieuses dont le paludisme. Il y a très peu de ressources en psychiatrie, concentrées à Dakar. Il y a tout de même: -l'hôpital psychiatrique de Thiaroye : 75 lits pour les malades + 75 lits pour leur accompagnant, qui aide à palier à la pénurie de personnel et assure un lien familial. L'hôpital est fait de cases disposées en rond comme un village africain plus un bâtiment dégradé. L'activité de l'arbre à palabres est une discussion de groupe avec patients, accompagnateurs et soignants, tous sur un pied d'égalité. -le service psychiatrique de l'hôpital de Fann qui a une salle de consultation et une salle d'hospitalisation plus un service d'hôpital de jour pour les patients de moins de 15 ans. Au départ, la psychiatrie occidentale introduite au Sénégal ne voulait pas prendre en compte la dimension culturelle qui est très importante et le demeurera tant que la médecine moderne ne pourra pas expliquer pourquoi le patient est malade. Dans la culture traditionnelle, les maladies mentales sont dues aux sorciers, aux esprits (djinns) ou aux esprits ancestraux. Au cours de rencontres avec les guerisseurs, les psychiatres expliquent les possibilités de la médecine moderne en vue d'une collaboration. Par exemple, la fresque à l'entrée de l'hôpital de Thiaraoye représente une séance d'exorcisme pour ellustrer la place de la tradition. L'université Gaston Beger va monter une faculté de médecine qui serait dirrigée par le Professeur Momar. Le Dr Gueye aimerait y créer une spécialisation en psychiatrie. Les Sénégalais sont enthousiastes mais ont peu de moyens : on construira d'abord une bibliothèque, puis du logement pour les résidents (médecins qui apprennent une spécialité).

mardi 23 juin 2009

Les Tasers sont-ils dangereux?

Le site le plus complet sur le pistolet Taser est le http://www.truthnottasers.blogspot.com/ .On peut y trouver la liste des victimes avec la date et la ville du décès, ainsi que toutes sortes de témoignages.
Le cas de Robert Dziekanski est documenté par la cbc au www.cbc.ca/news/background/tasers/video.html L'enquête publique a connu un rebondissement le 19 juin 2007 alors que l'équipe d'enquêteurs a découvert un courriel induquant que la GRC avait l'intention de se servir du Taser avant d'arriver à l'aéroport. Ceci contredit le témoignage des policiers. Le commissaire Thomas Braidwood, qui a déjà défoncé son budget et son calendrier, a indiqué qu'il était très irrité de ne pas avoir été informé avant de l'existance de ce courriel. Le courriel a été envoyé par le surintendant chef Dick Brent au comissaire Al MacIntyre. (Le Wayne dont il est question est Wayne Rideout, officier en charge de l'enquête de la police. Il se lit ainsi (ma traduction)
J'ai finalement parlé à Wayne et il m'a indiqué que les policiers n'ont pas reconnu un état de dékire agité mais avaient plutôt discuté des méthodes d'intervention en se rendant à l'aéroport : les policiers ont alors conclu qu'ils le zaperaient au Taser si il ne co-opérait pas.

L'enquête Braidwood sera prolongée. Des témoignages additionnels seront requis. La GRC a promis de coopérer.  (mise à jour du 24 juin 2015) L'agent Kwesi Millington de la gendarmerie royale du Canada a été condamné à 30 mois de prison pour parjure lors de son témoignage.
Pour la version officielle du fabricant, consultez leur site web au http://www.taser.com/
Vous y trouverez des commentaires de citoyens américains qui se sentent en sécurité maintenant qu'ils se baladent avec le modèle destiné au public! Le fabricant promet même de remplacer à ses frais un pistolet qui aurait été utilisé puis laissé derrière pour faciliter la fuite de son propriétaire. Il suffit de leur envoyer la facture d'achat et le rapport de police de l'incident.
Une version militaire est aussi fabriquée. Visionnez sur le site de Taser une simulation d'une opération militaire avec des innocents agités qui s'approchent des soldats en criant dans une langue étrangère (c'est une ligne de conduite dangereuse). Aver un Taser militaire, les soldats gardent un meilleur controle de la situation. Ils zappent d'abord puis ils utilisent un interprète après que les suspects aient été maitrisés.

samedi 20 juin 2009

Dans le cadre du programme intergir...

Des personnes sélectionnées pourront participer aux projets d'été suivants:
Jardinage : nous avons un terrain à la base de plein air de Longueuil pour cultiver des légumes
Randonnées encadrées en vélo
Cours d'informatique (merci à ceux qui ont donné un ordinateur)
Randonnées encadrées à pied
Sorties
Cours d'estime de soi
Cours de français

Le cheminement passera par les étapes suivantes:
Développement individuel - budget et planification ddes repas
Socialisation - mise en forme physique
Fonctionnement personnel - entretien du logement et des vêtements, premiers soins
Organisation professionnelle - ordinateur, diction, français (pour préparer pour l'emploi)

Les 6 participants seront accompagnés par Mme Couillard et M. Parent.

vendredi 5 juin 2009

Fous à délier

Réaction au film « fous à délier » présenté le 31 mai à la Cinémathèque Québecoise.

Le film nous présente plusieurs personnes qui ont été hospitalisées en psychiatrie. Paolo n’est pas admis à l’école primaire parcequ’il refuse de rester assis à son pupitre pendant des heures. En guise de protestation, il brise des objets. Quand on lui demande ce qu’il voudrait faire, il répond qu’il aimerait travailler. On aime bien Paolo et on se demande pourquoi le système d’éducation italien est si rigide qu’il ne permet pas à un jeune de bouger davantage. On est aussi porté à se demander ce qu’il arrive des jeunes Québecois qui se trouvent dans une situation semblable surtout dans les communautés autochtones ou parmi les immigrants qui ont de la difficulté à comprendre le français.
On rencontre des parents qui ont acceuilli dans leur foyer six enfants jugés « irrécupérables ». Leur état s’est beaucoup amélioré rapidement.
Une patiente agée nous parle de ses 35 ans d’asile dont 5 attachée aux poignets et aux chevilles.
Un orphelin nous parle de sa surprise quand il a vu une automobile pour la première fois (il a eu peur!).
Des handicapés intellectuels ont été intégrés à une manufacture. Au début, les patrons ont été très réticents. Ils auraient préféré faire un don de charité et ne pas changer leur routine. Mais les ouvriers ont insisté et ils ont découvert des valeurs humaines de contact, de leadership, de partage et d’entraide. Les employés handicapés travaillent à temps partiel et pour eux leur nouvelle occupation est si importante que l’un d’eus a déchiré les samedis et les dimanches d’un calendrier!

Vancouver : l'Amsterdam du Canada

Le downtown Eastside de Vancouver est un quartier en décomposition où les seules entreprises légitimes sont des prêteurs sur gages, des bars, des hôtels minables et des agences d’encaissement de chèques. Lors d’une randonnée dans le quartier, on voit des personnes qui fument ouvertement du pot, du crack ou de la méthamphétamine. Les aiguilles discartées sont partout et le promeneur se fait offrir des substances de toutes sortes. Le taux de cambriolages est quetre fois plus élevé à Vancouver qu’à New York et les crimes impliquant une arme à feu se maitiennent au double de la moyenne nationale. Dans Le Devoir du 20 août 2008, Pierre Véronneau rapporte avoir été menacé deux fois à quelques minutes d’intervalle le matin.
C’est dans cette jungle urbaine que le site d’injection supervisées Insite a ouvert ses portes en septembre 2003. Tous les jours, entre 700 et 1000 clients se présentent entre 10 heures et 3 heures du matin et donnent leur nom ou un pseudonyme. Puis, lorsqu’une des douze loges devient disponible, le drogué peut utiliser la seringue et l’aiguille propres mis à sa disposition pour s’injecter la substance qu’il s’est procurée dans la rue auparavant. Les infirmières d’Insite s’occupent des « overdoses » ( plus de 1000 interventions de ce type à ce jour), exercent un certain niveau de supervision, réfèrent à des services de désintoxication, s’occupent des plaies, offrent des tests de SIDA, offrent des consultations pour les vaccins, réfèrent aux services sociaux et font circuler une liste de clients dangereux aux prostituées. Les clients peuvent ensuite utiliser un salon où ils socialisent avec jus et café pendant que les drogues font effet.
Jusqu’à maintenant, on n’est pas survenu de mortalité à Insite.
Les preuves des torts infligés à la société par les drogues sont évidentes à Vancouver qui est devenu l’Amsterdam d’Amérique. Si le coût des drogues pose problème, ce n’est pas en les rendant moins chères ou plus facilement disponibles qu’on réduira la criminalité qu’elles causent.
Le 27 mai 2008, le juge Ian Pitfield ordonne que d’ici au 30 juin 2009, la loi sur les substances controlées et les drogues s’accorde avec la charte des droits mais le gouvernement a porté ce jugement en appel.
Comment peut-on justifier que des professionnels de la santé comme des infirmières aident des personnes vulnérables à s’injecter des substances de qualité et dosage inconnus, comportant souvant des substances qui ne pourraient même pas être prescrites?
L'optique de la réduction des méfaits est souvent utilisée : philosophie au www.ihra.net/whatisharmreduction . La justification économique de Insite a été étudiée par Bayoumi et Zaric dans le Canadian Medical Journal, 2008 178(11) , pages 1143 et suivantes voir aussi Wood , E CMAJ, Addiction, Canadian Journal of Health Policy, 2006 et 2004, cité dans Canadian Nurse, avril 2009. Nous ne sommes pas convaincus du bien-fondé de cette optique.
Un document intéressant vient d'être mis à la disposition du public :Bevel Up: Drugs, Users and Outreach Nursing. Ce DVD de 45 minutes en anglais est disponible à l'ONF (co-production avec le BC center for Disease Control)

Voici ce que la juge Hélène Morin de la Cour du Québec a déclaré en condamnant Lionel Gauthier, Richard Dubé, François Latourelle et Antonio Miliutto : « Celà fait quatre ans que je suis juge et c’est la première fois que je condamne des individus accusés de trafic de cocaine. Mais tous les jours, je juge des gens qui ont commis des crimes sous l’emprise de la drogue. Je vois des individus et des familles brisés. Je considère que vous êtes responsables de cela. Si je pouvais additionner toutes les condamnations que j’ai prononcées en raison de la drogue, vous seriez en prison pour le restant de votre vie!

vendredi 22 mai 2009

On refuse des soins à un détenu depuis mai 2006

Les autorités carcérales refusent une consultation psychiatrique à un prévenu qui est au secteur de protection depuis mai 2006!

Voici ce que j'ai appris en me présentant au centre judiciaire Gouin les 6 et 8 janvier 2009 à la salle d'audiences.
Martinez est arreté le 11 mai 2006 à 6h du matin.
Au début, il garde le silence à son interrogatoire. Il fait face à de graves accusations criminelles.
De sa cellule du poste de police, il recoit une visite d’environ 15 minurtes de son épouse qui lui apprend des choses étonnantes : Son nom est surligné en rouge dans un calepin appartenant à un motard donc ils essairont de le tuer! Plus tard, les avocats des autres accusés insisteront sur le fait que ce fameux carnet d’adresses a été trouvé quelques jours après seulement.
La police montre des preuves dont elle dispose; la police le convint de changer d’avocat et de collaborer avec les procureurs de la couronne.
On l’emprisonne alors dans le secteur P, réservé aux détenus qui ont besoin de protection parce que d’autres détenus pourraient l’agresser. Dès son transfert, les autres détenus se demandent pourquoi Martinez a été transféré, et il recoit des menaces, on l’asperge d’eau de Javel, de matières fécales.
À l ‘établissement de Rivière des Prairies, il doit rester dans sa cellule 22.5 heures sur 24, généralement avec un ou deux autres détenus. Afin qu’il ne soit pas exposé à la population carcérale, il n’a pas accès à la bibliothèque, au travail, aux activités de thérapie, aux sorties à l’extérieur, aux « visites contact ». Ce qui est plus difficile à justifier, c’est que ses demandes répétées pour rencontrer un psychologue ou un psychiatre sont restées lettre morte. À un moment donné, on a dit à Martinez qu’il faudrait attendre un an ou plus pour avoir accès à un psychologue ou un psychiatre. «J’avais personne à qui confier ce que j’avais dans la tête. Ils m’ont dit que c’était pas possible à cause de mon régime de vie – encore! ». Les soins d'un optpmétriste lui sont aussi refusés.
L’avocat de Martinez, Me Taddeo, cherche à compter pour triple le temps de détention avant la sentence (qui est normalement au double) à cause des conditions de détention austères qu’il a dû endurer à Sorel et Rivière des Prairies. Souvent, son compagnon de cellule est M. Cech, son beau-père, avec qui il récoltait l’argent du commerce de cocaine de Mario Brouillette et Paul Véroneau. La maladie intestinale de M. Cech faisait de lui un coloc nauséabond.
Pour porter la capacité de Rivière des Prairies au maximum de 668 détenus, 25 prisonniers s’installent dans le gymnase, la salle de formation SC106 est rendue non-disponible pour les groupes, la salle SE252 est aussi occupée par des détenus et la capacité d’acceuil du secteur admission est portée à 29, ce qui peut nuire aux transferts.

samedi 16 mai 2009

Message du president

« 2009, année de possibles! »,
Nous voilà au début d’une nouvelle année, celle que j’appelle l’année des possibles. En effet, ça bouge dans la Montérégie.
Lors de notre appel aux autorités gouvernementales au sujet de notre non-reconnaissance par l’Agence de Santé et des Services sociaux de la Montérégie, l’Agence a accepté de nous entendre cet automne. En présence d’une représentante de la Table de regroupement des organismes communautaires de la Montérégie (TROC-M), nous avons discuté avec le directeur d’alors, M. Luc Boileau, et de son successeur, Mme Claire Pagé, directrice par imtérim.
La conclusion était la même que celle dont l’agence nous avait fait part dans ses différentes lettres de refus depuis 8 ans. La raison en était toujours la même : nous dédoublions les services d’une autre organisme, ce qui contrevenait au plan de santé régional adopté il y a 5 ans.
Devant notre insistance, on a suggéré une rencontre avec l’APPAMM-Rive-Sud, ce que nous avons accepté. La représentante de la TROC-M a donc pris en main de faire concorder une date de rencontre.
L’APPAMM, après un report de date initialement acceptée, a fini par refuser. Ce refus a été signifié à l’Agence. Puis, le 18 décembre, la représentante de la TROC-M fait part de l’intérêt de plusieurs APPAMM de la Montérégie pour nous rencontrer. Cette rencontre se tiendrait en janvier 2009.
Voilà où nous en sommes dans les démarches pour notre reconnaissance
Par ailleurs, nous venons de recevoir de la part de 3 étudiantes à la maîtrise en service social de l’Université de Montréal un projet d’intervention en santé mentale. L’optique novatrice qui nous est présentée pourrait servir à l’Agence pour renouveler le plan de santé mentale sur lequel elle se base présentement.
Sur un autre plan, je salue les efforts consentis par les membres du conseil d’administration pour faire avancer la SSM. Je remercie les membres de la troupe Les Senti-Mentaux pour leur représentation le 13 décembre dernier. Un merci tout spécial à mesdames Monique Riendeau, directrice et Marie-Andrée Larivière, metteur en scène.
Là-dessus, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2009, de la santé pour nous et vos proches.
Et voilà que nous recevions la semaine dernière une invitation de la part de ‘Agence à rencontrer une de ses représentantes pour qu’elle puisse réétudier notre dossier et possiblement nous suggérer des amendements à notre charte. Nous en sommes là présentement, compte tenu que nous avons eu à piloter l’exposition artistique la semaine dernière à la Bibliothèque Georges-D’Or.

dimanche 29 mars 2009

Recours collectifs en santé mentale

Recours collectifs en santé mentale

Trois recours distincts ont attiré notre attention.
À Valleyfield, une patiente appuyée par le collectif de défense des droits de la Montérégie se plaint d’utilisation abusives d’isolement et de contentions au centre hospitalier régional du Suroit. La requête pour autorisation d’exercer un recours collectif a été déposée le 12 juin 2008 à la Cour supérieure du district de Beauharnois. La réclamation de 24,000,000 $ vise les pratiques de 1997 à 2005. Le 28 novembre 2009, le juge Pierre Béliveau de la cour Supérieure a rejeté la demande de recours collectif. Il dit que les requérents n'ont pas les ressouces et l'énergie pour porter la responsabilité d'un procès et condamne le CCDM à défrayer des couts d'expertise de plus de 26,000 $. Les requétants vont en appel. Le jugement est disponible sur le site du collectif au www.cdmm.qc.ca .
Une autre requête à Montréal vise la pratique de sectorisation. En santé mentale, les soins sont prodigués par l’hôpital le plus proche : par exemple, le secteur de l’hôpital Charles LeMoyne couvre Saint-Philippe, Candiac, Laprairie, Brossard, Saint Hubert, Greenfield Park, LeMoyne, Saint Lambert, Saint Bruno et la partie de Longueuil à l’ouest du chemin de Chambly. Le code postal est donc une des premières questions qu’on pose au téléphone ou à l’admission. Des patients et des groupes communautaires s’opposent à cette pratique. Ils ont même formé le Comité d’action sur la sectorisation pour faire valoir leur point de vue. La Cour supérieure du district de Montréal a rejetée la requête en autorisation d’un recours collectif qui visait l’hôpital Jean Talon, le procureur général du Québec et l’agence de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux. La réclamation aurait pu toucher plus de 25000 personnes et le dédommagement aurait pu excéder 20,000,000 $. Le juge a fait valoir que différents patients auraient été affectés différamment donc un recours collectif ne serait pas une procédure adéquate pour accorder des dédommagements. Le 12 février 2009, les requérants ont demandé un appel du jugement.
La troisième requête touche les patients non détenus et non prévenus traités à l’institut Pinel entre janvier 1999 et décembre 2002. L’institut Pinel s’est engagé à verser 1,000,000 $ pour couvrir les réclamations, les frais d’experts et les frais judiciaires. Cette entente a été homologuée le 18 mars 2009 par le juge Marc de Wever de la Cour supérieure de Montréal. Le procureur général du Québec a refusé de se joindre à cette entente hors cour donc le procès l’accusant d’abus aura lieu en mai 2009.

lundi 9 mars 2009

Appel aux auteurs et artistes atteints

La Société de Schizophrénie de la Montérégie organise une exposition d’art lors de la semaine de la santé mentale qui se déroulera à la bibliothèque Georges-Dor de Longueuil. Nous invitons toutes les personnes atteintes à venir exposer leurs œuvres de toutes sortes, tels que : peintures, sculptures, poèmes, écrits, photographies, collection d’objet d’art, créations de toutes sortes. Contactez-nous au (450)677-4347, il y aura des entrevues prévues dans la 2e semaine d’avril 2009 pour une première sélection.
Bienvenue à tous,

samedi 14 février 2009

Abonnez-vous à l'IRIS

Devenez membre de la Société de schizophrénie de la Montérégie et participez à nos activités. Nous avons aussi besoin de bénévoles. Le coût est de seulement $10 pour un abonnement individuel ou $15 pour une famille. L'AGA se tiendra le 25 février (voyez la programmation d'hiver 2009)
Envoyez votre chèque ou mandat à:
Société de schizophrénie de la Montérégie
2510 Sainte Hélène
Longueuil (Québec)
J4K 3V2
N'oubliez pas de nous fournir votre nom, adresse postale et adresse de courriel.
Nous notons aussi votre lien de parenté qui vous lie à une personne atteinte.
Vous recevrez les IRIS par la poste. Continuez à consulter notre site web pour être au courrant des activités et des conférenciers.
Visitez aussi les sites suivants que nous administrons (cliquez sur un lien ci-dessous) :
site en anglais
site temporaire