dimanche 17 décembre 2006

programmation printemps 2007

PROGRAMMATION printemps 2007

avril

Lundi 02 Soirée Partage à 19h00 au 831 rue Notre Dame, St-Lambert, l’hôpital de St-Lambert
Mardi 10 avril Conférence à 19h30 Hopital L-H Lafontaine 7401 Hochelaga, pavillon Lahaise : Réadaptation vocationnelle avec Ginette Comptois et Caroline Morin. Veuillez confirmer votre présence au 514-251-4000 poste 3400.
Lundi 16 Soirée Partage à 19h00 CLSC des Patriotes, 347, rue Duvernay, Béloeil
Mardi 17 Conférence à 19h00 au 1800 Le Corbusier à Laval : Planification successorale : mandat avec Me Maryse Neveu. Réservez votre place à ALPABEM au 1-450-688-0541
Lundi 23 Soirée partage à 19h00IGA Extra, 2e étage, 2400, Boul. du Millénaire, SAINT-BASILE-LE-GRAND
Mardi 24 Conférence à 19h30 après l’hôpistalisation, la réadaptation sociale



Mai
À venir Semaine de la santé Mentale du 1 au 7 mai
Exposition de peinture bibliothèque Georges D’Or
Mardi 8 mai Grande Conférence à 18h00 Violence et maladie mentale à l'UQAM inscription obligatoire au 514-251-4000 #3400 ou au info@schizophrenie.qc.ca ou fax 514-251-6347
Mercredi 9 mai reunion de Schizophrenes Anonymes au 1912 chemin de Chambly a 18h30
Lundi 14 mai conférence à 19h30 au 4333 Cote Sainte Catherine Employment opportunities for consumers avec Diane Vinet et Nicole Lahaie (en anglais) Infos 514-486-1448
Mardi 22 mai Conférence à 19h00 au 1800 Le Corbusier à Laval : Schizophrénie avec le psychiatre Joel Desrosiers. Réservez votre place à l'ALPABEM au 1-450-0541
À venir Conférence Suicide et Schizophrénie

Juin
Mercredi le 6 Conférence-concert du Dr Richard Kogan au Oscar Peterson concert hall
près de l'extrémité ouest de la rue Sherbrooke,au 7141, au campus Loyola de l'université Concordia.
Cette activité spéciale de levée de fonds est organisée par AMI Québec, alliance pour les malades mentaux inc. Le Dr Kogan est pianiaste et il nous présentera la musique de Tchaikovsky sous l'angle de son état mental. La partie conférence sera en anglais seulement. Les billets ordinaires pour cet événement de levée de fonds coutent 40 $. Les billets de soutien coutent !00 $ ce qui comprend les meilleurs fauteuils et une invitation à la réception après le concert. Les billets de soutien spécial coutent 150 $ incluent les meilleurs fauteuis, la réception et la participation à un tirage.Un des prix est un voyage pour deux a la destination Westjet preferee du gagnant. Pour acheter votre billet ou pour plus d'information, contactez AMI Québec au 514-486-1448

jeudi 14 décembre 2006

Schizophrènes Anonymes

Le groupe Schizophrènes Anonymes, nouveau groupe d'entraide pour personnes souffrant de schizophrénie, se réunit une fois par mois certains mercredis à 18h30 à Longueuil au local d'Alternatives Centregens au 1912 chemin de Chambly. Pour vous rendre, prenez l'autobus 8 ou 28 ou 88 ou 71 à partir du métro de Longueuil.
Date de la prochaine réunion : 31 janvier 2007

Nouveau site web de la Société de schizophrénie de la Montérégie

Lisez les articles avant qu'ils ne soient publiés dans l'IRIS!
Vérifiez le calendrier des activités!
Créez des hyperliens sur vos pages web et vos courriels afin de faire connaitre ce nouveau service!
Tout cela est possible grace à notre nouveau blog dont l'adresse est:
http://schizomonteregie.blogspot.com

lundi 4 décembre 2006

Conférence Low-Beer 2006

Conférencier: Larry Davidson, Ph. D.

Par Sylvestre

La conférence Low-Beer se tient au campus Loyola de l’université Concordia où on dénombre pas moins de 1800 étudiants au baccalauréat en psychologie! C’est le plus grand service d’enseignement de la psychologie au pays. Le conférencier indique qu’il appartient à chacun de nous d’affirmer nos droits et de déterminer nos buts. Il appartient à chacun de nous de mériter sa liberté. Dans les pays où on promet une plus grande liberté politique plus tard, sous prétexte que l’économie a besoin d’une direction rigide plutôt que d’indépendance politique, la situation s’aggrave.
Les services psychiatriques pourraient adopter la maxime : « Tu es capable : on va t’aider à y arriver !»
Environ 40 % des schizophrènes se rétablissent :
Les services psychiatriques ont un taux de satisfaction de seulement 50%. La plupart des entreprises de services seraient aculés à la fermeture si seulement 50% des clients les jugeaient dignes d’une seconde visite!
Si le client entre dans un magasin à la recherche d’une batterie et qu’on insiste pour lui vendre un marteau, il va acheter sa batterie ailleurs. L’exemple sert à illustrer que les établissements psychiatriques devraient tenir davantage compte des buts du patient. Les besoins des patients psychiatriques dans les domaines du logement et de l’emploi sont criants.

Prière de la brebis

Par : Hélène Lafrenière

Prière de la brebis

Je te loue et je te bénis Éternel Amour
de ce que je suis Ton enfant.
Tu vis en moi et Tu m’animes.
Je te confie ma vie et mes soucis.
Je te confie tout,
Sachant que Tu me guides vers la Patrie.
Je le crois.
Ta volonté sainte ne saurait m’égarer
Ni mes faiblesses m’éloigner de Toi.
Tu peux tout : Tu sais ma sincérité
Et mon désir d’aller au Christ.
Ne permet pas que je perde mon salut
En raison des ténèbres
qui obscurcissent ma montée vers Lui.
Sache que je ferai
tout ce que tu m’indiqueras.
Sois toi en moi.
Je T’aime.

Stigmates et tabous

Stigmates et tabous
De Alain A. Amzallag, M. Sc.

Les stigmates sont des pensées et des attitudes négatives (préjugés) que la population générale manifeste à l’égard de la maladie mentale. Les gens sont parfois condescendants, appréhensifs et injustes (dans le marché du travail) principalement à cause de leur ignorance et de leur manque d’information.
Les tabous : Les amis et la famille d’une personne touehée mentalement ont souvent des sentiments de désespoir, de honte et de frayeur à cause de ces stigmates, de leur propre manque d’information et de la crainte d’en être un jour atteints. En raison de ces facteurs, les personnes entourant une personne affligée de maladie mentale, quelquefois sont discrètes et peuvent protéger la personne avec un silence plus ou moins hermétique. Ils peuvent aussi s’éloigner de l’individu atteint par peur d’élans émotionnels inattendus et à cause d’une compréhension insuffisante de la situation.
Les stigmates et les tabous sont Étroitement liés et indissociables. Si on essaie de dissiper et de réduire ces deux phénomènes en tandem et leurs impacts, il faut le faire conjointement.
Nous ne comprenons pas complètement le mode de transmission héréditaire de ces conditions médicales mentales et c’est pour cela qu’associer des stigmates aux maladies mentales est ironique. Cela veut dire que n’importe qui est susceptible de devenir malade mental. En effet vingt pour cent de la population à un moment ou à un autre de leur vie souffriront de désordres mentaux. Toute personne qui a une grande tante, un cousin ou une nièce avec des difficultés mentales court le risque de développer une maladie mentale. Quel risque? À présent il est impossible de le déterminer ou de le prédire. Cependant, ce dont nous sommes certains, c’est que les gènes sont impliqués. On doit remarquer que souvent on ne diagnostiquait pas les ancêtres affligés de maladie mentale, mais on les considérait comme excentriques.
Récemment, il y a eu un certain nombre d’individus qui se sont identifiés comme malades mentaux et qui ont dévoilé par écrit l’histoire de leur retour à un état fonctionnel et comment ils ont maîtrisé leur condition médicale afin de rester ou devenir opérationnels. En plus d’être une forme de thérapie, écrire notre perception intérieure de ce qui nous est arrivé peut être souvent cathartique et purifiant.
Les personnes qui se sont identifiées comme malades mentaux se rendent compte plus facilement des tabous des familles des individus affligés. Les personnes qui se sont identifiées reçoivent volontiers l’écoute des confidences de la part des familles et des amis qui pratiquent le tabou et peuvent transmettre des informations utiles à ceux-ci.
Les familles qui sont en crise et touchées devraient obtenir l’information nécessaire de l’association canadienne de la santé mentale, la société canadienne des désordres de l’humeur, La société québecoise de la schizophrénie, la société de schizophrénie de la montérégie, revivre, AMI-Québec, GEME, etc. qui se feront un plaisir de leur fournir des informations importantes et utiles.
L’auteur encourage les autres personnes atteintes de désordres mentaux d’écrire leur histoire et peut-être même de la publier. Cela aidera les autres tout en étant bénéfique aux auteurs.
Quant aux stigmates, la dernière chose dont a besoin une personne atteinte de troubles mentaux, c’est d’être jugée et condamnée par ceux qui lui sont proches. La plupart du temps ils ont besoin de quelqu’un à qui parler et qui les aide durant leur crise.
Comme les stigmates se dissiperont graduellement, il faut l’espérer, les tabous relâcheront leur étouffante étreinte, qui empêche la normalisation des familles affligées avec le monde extérieur.

Le livre que M. Amzallag a écrit, “High, flat, down and back up again!” est disponible au prix de 15.95 U.S. au 1-888-290-7715 ou au www.authorhouse.com par carte de crédit.

Conference du Dr. Wolf

Conférence du Dr Marc-Alain Wolf
Le 11 septembre 2006 à la bibliothèque publique juive

Le psychiatre Kraepelin a été un pionnier dans la description de la schizophrénie. On la reconnaît alors par des hallucinations ou des idées délirantes. On note que si la psychose est aigue, le pronostic est meilleur que si elle est chronique.
La première rencontre au bureau d’un psychiatre est importante. En général, le patient ne se présente pas de lui-même ; il peut être amené par une tierce personne.
Seulement la moitié des patients sont fidéeles au traitement.
Parmi les approches thérapeutiques, on peut lister les suivantes :
La thérapie cognitive : on essaie de raisonner avec le patient.
L’approche psychanalytique : une approche qui requiert beaucoup de temps, centrée sur l’écoute. L’approche existentielle : où le psychiatre vit avec un groupe retiré.
L’approche familiale : on met alors l’accent sur l’émotion exprimée.

Le Dr Wolf souligne l’apport des philosophes Martin Boubert (l’homme est en relation) et Levi-Nass (expérience relationnelle).

En réponse aux questions, le Dr Wolf parle des changements dans la pratique : par exemple, il y a 20 ans, en France, on ne pouvait pas parler du diagnostique au patient. Parce qu’il y a moins de psychiatres au Canada qu’en France, le psychiatre canadien délègue plus de tâches aux autres membres de son équipe, ce qui l’entraîne à passer une plus grande proportion de son temps aux actes qui lui sont réservés comme la prescription de médicaments.

Erratum

Numéro d'hiver 2007
Le primier tirage de l'IRIS volume 6 numéro 1 contenait ces 2 erreurs:
L'article sur les stigmates et tabous de la page 7 a été rédigé par M. Alain Amzallag, pas par Yves Bourassa
Le nouveau site web de la Société de schizophrénie de la Montérégie n'est pas :
http://schizophrénie.blogspot.com (indication au bas de la page 2). Il est plutôt:
http://schizomonteregie.blogspot.com (tel qu'indiqué au haut des pages)


Numéro d'automne 2006
Le tableau sur les conséquences de certaines maladies dont la schizophrénie de l’Iris d’automne 2006 contenait une erreur de frappe. Le budget demandé du National Institute of Mental Health est bien de 1,420,000,000 $ US comme indiqué dans le texte de la page 6 donc la valeur du tableau de la page 7 ( 11,420,000,000 $ US ) est erronée. Notons que cette valeur n’est que le tiers du budget de recherche du National Cancer Institute et que le budget de l’Institut de Recherche en Santé du Canada (avec 54 M par an) ne dispose que du trentième du NIMH. Enfin, la quatrième note sous le tableau aurait dû se lire :L’économie et la population du Canada sont environ le dixième de ceux des États-Unis.

Admire ce jour...

Par Gérard Henley
Admire ce jour car il est ta vie. Tout est là dans sa courte durée. Toute la réalité, tout le mérite de l’existence, la félicité de la croissance, la grandeur de l’action, la gloire de la puissance. Car hier ce n’est qu’un rêve et demain n’est qu’une vision. Mais aujourd’hui bien vécu fait de chaque hier un rêve de bonheur et de chaque demain une vision d’espoir. Donc vis ce jour avec confiance.

samedi 2 décembre 2006

Nouveaux livres

Je recommande les livres suivants de publication récente:
L’intervention en santé mentale : le pouvoir thérapeutique de la famille.
Du Dr Claude Villeneuve, directeur du service de consultation externe du département de psychiatrie du CHU Sainte-Justine, les presses de l’Université de Montréal, 24.95$.

La détresse des médecins : un appel au changement
De Maranda, Gilbert, Saint-Arnaud et Vézina. Aux presses de l’université Laval, 25 $

Lullabies for little criminals,
Une fille de 12 ans est exposée à des drogues. Un livre original qui vous donnera la chair de poule. En anglais seulement, publié par Harper Collins.

Reel psychiatry du Dr Robinson : visions de troubles psychiatriques telles que raportèes par les films et explication de la réalité qui est généralement toute autre. En anglais.

RND vol 104 No 2 (novembre 2006) Passionné ou accro? Les nouvelles dépendances.
Était distribué dans les caisses populaires. Peut être obtenu pour 3 $ au 43 rue Saint Nicolas, Québec, Québec G1K 6T3.

L’approche systémique en santé mentale
de Louis Blanchette. Aux presses de L’université de Montréal.

Il faut qu’on parle de Kevin,
de Lionel Shriver. Publié par Belfond, traduit en francais par Francoise Cartano, ISBN 2-7144-4118-1, 27.95$ chez Indigo.


Un jour la santé de Yannick Villedieu. Publié par Boréal

Aspect humain de la santé mentale et des troubles mentaux peut être téléchargé de www.phac-aspc.gc.ca ou de www.mooddisorderscanada.ca

Au-delà des troubles mentaux, la vie familiale, regard sur la parentalité, de Boily, Saint-Onge et Toutant, CHU Sainte Justine ISBN 2-89619-006-X (oui, les schizophrènes peuvent aussi être parents)

Repenser la qualité des services en santé mentale dans la communauté (collectif) publié par les presses de l'université du Québec

Les dérives de l'industrie de la santé de J-Claude Saint-Onge. edition Ecosociete

Enfin, le livre suivant peut susciter des questionnements:
Les drogues: légalisation et promotion de la santé, de Line Beauchesne. publie par Bayard
Aussi pour ceux qui s'intéressent à la criminalité: La face cachée des gangs de rue de Maria Mourani

Fermeture de la psychiatrie à Saint-Luc

L'urgence de la psychiatrie de l'hôpital Saint-Luc est fermée depuis le samedi 2 décembre 2006.
Notre-Dame devient donc le seul point de service du CHUM car il n'y a déjà plus de psychiatrie à l'Hôtel-Dieu. Les responsables de soins communautaires aux sans-abri des ressouces comme la maison du père envoyaient les clochards en crise à l'hôpital Saint-Luc où ils étaient acceuillis dans un lieu à part des urgences médicales comportant 10 civières. Aucune civière sera ajoutée à l'hôpital Notre-Dame. Comment les alcooliques et de toxicomanes du centre-ville sont-ils pris en charge par les cinquante lits restants au CHUM (qui en contenait une centaine) ? J'ai posé la question à M. Joly de la Maison du Père. La fermeture a eu un effet néfaste à cette ressouce communautaire ainsi qu'aux autres ressouces du milieu comme la police. Les pauvres gars avaient établi un lien de confiance avec les équipes soignantes de Saint Luc. Maintenant, le bénéficiaire en crise doit être amené en taxi avec un bénévole, ce qui requiert des ressouces humaines et financières qu'il est difficile de trouver.
Le pavillon qui abritait le service de psychiatrie de Saint Luc doit être démoli en 2007.