Malgré des budgets croissants, l'accès aux soins, l'accessabilité à un médecin généraliste (qui joue souvent le rôle d'un portier du système), des délais excessifs à l'urgence des hôpitaux (qui a peu de personnel et gère sourtout des cas non-urgents), nous portent à jeter un regard critique sur notre système.
Les médecins qui commencent leur retraite rappportent qu'ils ont de la difficulté à trouver un successeur qui prendra en charge leurs dossiers (et offriront des soins à leur clientelle). Les Québecois s'attendent à des soins gratuits mais il y a des exceptions:
les soins d'un psychologue en dehors du système scolaire
les soins de physiothérapie hors d'un hôpital
les travailleurs temporaires (venant de l'étranger)
les optométristes et les lunettes (une aide spéciale est offerte aux enfants de 300$ aux deux ans)
quiconque a passé plus de 183 jours de la dernière année à l'étranger (sauf les diplomates)
les soins dentaires (sauf les soins de base pour les enfants)
les rapports à une tierce personne (comme les rapports de maladie aux employeurs, les examens d'assurance ou les examens de santé pour les camps d'été d'enfants, etc.)
les médicaments sont administrés par un régime d'assurance spéciale dépensée par l'employeur ou perçue par le rapport d'impot annuel
Le transport médical des personnes qui ont moins de 65 ans
les soins administrés par les médecins qui se sont désaffiliés du régime d'assurance maladie
certaines images et certains services des radiologistes qui sont autorisés à avoir une pratique mixte
les soins prodigués dans un centre pour personnes agées semi-autonomes ( comme les résidences Soleil, le groupe Maurice et autres institutions hors hôpital et hors CHSLD)
la chirurgie esthétique et certaines injections de cortisone.
les touristes de passage au Canada (ils devraient acheter une assurance temporaire)
les soins aux réfugiés sont administrés par un programme fédéral spécial; pas l'assurance-maladie. il en est de même des prisonniers
le parent qui veut accompagner un jeune enfant hospitalisé doit s'attendre à des dépenses personnelles
le patient ne doit plus s'attendre à choisir son médecin . Si il peut consulter un généraliste ou un spécialiste dans un délai raisonable, il est chanceux
Il existait des programmes pour fournir (au coût de 2$) des médicaments pour traiter le cancer ou des problèmes psychiatriques. Ces programmes ont été abolis.
Les patients fâchés doivent payer les dommages à la propriété qu'ils commettent.
les diététistes et paraprofessionnels semblables
Certains soins d'audioprostésie sont couverts.
Pour la pluârt des lits, quelqu'un de Hopitel passe tous les jours pour savoir si le patient veut un service de télévision , pour quelques dollars par jour.
L'éventail des soins offerts gratuitement par l'assurance maladie du Québec est pourtant vaste:
Les examens et consultations, les frais de laboratoire (sauf que certains laboratoires sont privés - il faut alors payer ou se tourner vers son assurance), l'imagerie moderne médicale ( radiographie aux rayons X, l'imagerie par résonance magnétique, sauf les soins privés, associés à la pratique mixte )
les chirurgies, les hospitalisations, les thérapies pour soigner les cancers, normalement il n'y a pas de frais pour les soins paliatifs (fin de vie). Les généralistes vont limiter le nombre de questions auquelles ils vont répondre. Il faut prendre un autre rendez-vous si on a beaucoup de questions. Les soins dispensés hors du Québec sont généralement remboursés dans une certaine mesure. L'acquisition d'une chaise roulante (mais pas son entretien) est couverte pour ceux qui en ont besoin. Les "médicaments d'ecxeption" sont couverts mais le médecin doit justifier leur usage au téléphone auprès de la Régie.
Les bénéficiaires du système de Bien-être Social bénéficient de la gratuité des médicaments et d'autres avantages comme le transport pour des activités qui leurs sont bénéfiques.
Comment aider les médecins? Les infirmières praticiennes spécialisées et les assistants de médecins commencent à prendre leur place. Les médecins formés à l'étranger doivent surmonter des embuches considérables avant d'être autorisés à pratiquer.
Les lits d'hôpital sont souvent bloqués par la non-disponibilité de places dans des ressouces intermédiaires. Le gouvernement parle de construction de mini-hôpitaux à gestion privéequi offriraient des soins assurés.
Posons-nous la question... Quels soins pourraient ne pas être assurés pour assurer la perrenité du système?
Certaines chirurgies comme la vasectomie et l'histerectomie et l'avortement.
Toutes les chirurgies?
Les frais d'hotellerie et de nourriture de l'hôpital?
Des frais plus importants à l'hôpital qu'à la ressource intermédiaire?
Généraliser les frais pour les services de laboratoire?
pour ce qui est de l,"aide médicale à mourir", je ne veux pas en parler sur ce blog car à mon avis c'est contraire à la dignité humaine.
Le médecin peur insister sur la collaboration du patient : par exemple il peut dire : si tu ne perds pas 15 livres dans les prochains trois mois, nos options de traitement seront plus restraintes. Quelques médecins ne traitent que les patients qui ne fument pas!
L'assurance-maladie devrait réclamer le remboursement des frais de blessures infligées par un agresseur!
J'ai souvent entendu parler de "ticket modérateur" de quelques dollars par consultation. À mon avis, il faut plutôt tarifer les traitements coûteux. Je me souviens avoir lu les commentaires d'un médecin qui avait pratiqué aux États-Unis et au Canada. Il rapportait que les Américains malades attendaient plus longtemps avant de consulter, ce qui était néfaste pour eux.
Il faut se poser des questions, car L'avenir du système d'assurance-maladie est en jeu!
