378,400 patients ont quitté l'urgence avant d'être pris en charge par un médecin cette année

La situation, qui a été dénoncée dans ce blog le 12 juillet 2019 (et dans la presse du 4 janvier 2020), est rapportée dans une publication de l'institut économique de Montréal.  Les attentes pour les chirurgies non-urgente sont réalisées après plus de 4 mois d'attente dans 18 % des cas au Canada, seulement 3 % des cas aux États-Unis, 6 % en Suisse et 0% en Allemagne!  Il y a 4 fois plus de machines d'imagerie par resonance magnétique par 1000 de population aux États-Unis.  Pour répondre à la demande, ces machines fonctionnent 24 heures par jour dans les hôpitaux et les patients se tournent vèrs le privé pour ne pas avoir à attendre.  Le journal Métro (du 30 janvier) a demandé le commentaire de Jean-Pierre Dion de la fédération des omnipraticiens.  Selon lui, il y a un manqué de lits d'hôpital, et une pénurie de médecins et d'infirmières.  Alexandre Lahaie du ministère de la santé, entrevoit une amelioration avec la nouvelle loi sur les infirmières praticiennes spécialisées, l'élargissement des compétences des pharmaciens et un plus grand recours à la capitation plutôt que le paiement à l'acte pour les médecins.  Les conclusions de l'étude sont disponibles au : www.iedm.org/fr/urgences-quand-les-patients-repartent-sans-etre-soignes

Film "falling through the cracks : Greg's story"

Greg Price était un ingénieur albertain qui devait passer un examen médical pour le renouvellement de sa license de pilote d'avion.  L'examen permet de découvrir une masse mole dans le scrotum.  Quelques mois et quelques examens plus tard, on le dirige vers un chirurgien.  Ensuite, il lui arrive d'avoir mal au dos.  L'imagerie par résonance magnétique révèle une masse floue près de sa veine cave inférieure.  96 jours après qu'il ait été référé à un chirurgien, la chirurgie pour enlever un testicule a lieu.  Trois jours après la chirurgie, il est chez lui et il s'écroule.  Un caillot l'a tué.  Le système medical de l'Alberts l'a-t-il mal servi?
Le site web du film est : gregswings.ca
Après la projection à l'université McGill, un panel a répondu aux questions sur la médecine d'aujourd'hui au Canada.  Il était un temps où les visites à domicile étaient courants.  Il y a quelques années, on pouvait prendre un rendez-vous avec le spécialiste de notre choix et s'attendre à être vu rapidement.  Maintenant, les spécialistes s'attendent à avoir été référés par un autre médecin.  Un système de reservation centralisé a été instauré pour la plupart des spécialités un peu partout.  L'accès aux dossiers a été facilité par les nouveaux dossiers électroniques.  Le suivi des références est assujetti a des vériications et compare à des objectifs, qui ne sont pas toujours atteints, il faut l'avouer.  Un nouvel outil efficace : la consultation électronique (e-consult, en Anglais): un médecin clavarde avec un spécialiste qui est payé 200$ par heure.  C'est plus rapide qu'une reference qui requiert des ré-éxamens, dossiers, etc.
Le CHUM dispose d'un système de guidage automatisé.  Le patient qui a un rendez-vous a reçu une carte spéciale.  À l'entrée, il doit présenter cette carte à une borne qui affichera quelle banque d'ascenseurs utiliser, à quell étage descendre, quelle porte franchir, etc.  Les patients et les visiteurs apprécient le nouveau service.  Au début, le syndicat des employés s'opposait au nouveau système, craignant que si les employés n'ont plus à guider les visiteurs, on coupe des emplois.  En réalité, comme il y a beaucoup de choses à faire dans un hôpital, les employés sont libérés de la tâche ingrate de guider tous les nouveaux venus et faire la police qui interdit l'entrée à certains corridors.

Appel de la sentence du meurtrier de la mosquée de Québec

C'est aujourd'hui que commenceront les plaidoyers sur l'appel de la sentence d'Alexendre Bissonnette au palais de justice de Québec.  Le crime a eu lieu le 29 janvier 2017.  6 accusations de meurtre et 6 accusations de tentative de meurtre ont été déposées.  Le directeur des poursuites criminelles et pénales et le procureur general réclamaient la prison à vie sans possibilité de liberation avant 150 ans! L'article 745.51 prévoit que des peines peuvent être consecutives.  Mais le juge Francois Huot se questionne sur la constitutionnalité de cette mesure qui pourrait être inusitée et cruelle.  Le juge a donc imposé 25 ans pour les cinq premiers meurtres plus 15 pour le sixième ce qui veut dire que Bissonnette sortirait de prison au plus tôt à l'age de 67 ans. L'appel est demandé à la fois par la poursuite et la defence.  Cette fois, la poursuite veut une sentence de 50 ans, ce qui veut dire que l'accusé sortirait de prison au plus tôt à l'age de 77 ans. Le jugement de 246 pages soulève plusieurs facteurs atténuants : la lettre  de remors écrite par l'accusé, l'intimidation don't il était l'objet à l'école, son état dépressif avec idées suicidaires, l'absence d'antécédents, son admission de culpabilité.  En plus, il a lui-même appelé le numéro d'urgence 911 et s'est livré aux policiers sans problème.  La decision des juges de la Cour d'appel pourrait être rendue seulement dans plusieurs mois.  Plus d'informations sont disponibles au: ici.radio-canada.ca/nouvelle/1489812/tuerie-mosquee-appel-alexandre-bissonnette-quebec

Le meurtre de Preston Lockhead est oublié sur les tablettes

Il y a 9 ans, Preston Lockhead et son coloc Jimmy Dean ont accueilli chez eux deux étrangers qui disaient que leur camion était en panne.  Ils dissent être Américains mais parlent russe.  Ceux-ci tenaient à garder la possession de leurs pieces d'identité.  Quand Dean s'est réveilllé, les étrangers étaient partis et Lockhead gisait mort avec des signes de violence.  Mais le rapport d'autopsie du Dr Evan Matshes indique qu'il serait mort d'une maladie cardiaque. La police et le ministère de la justice abandonment tout, à la stupefaction de la veuve, Sally Wheeler.  Deux ans plus tard, une contre-expertise de trois pathologistes arivait à la conclusion qu'il a été étranglé.  Le ministère de la justice a été informé de ce nouveau rapport mais n'a pas envoyé de copie à la police.  Une contre-expertise de 14 cas (don't le cas Preston Lockhead) menée à bien par le Alberta college of physicians and surgeons indique que les conclusions étaient déraisonnables dans 13 de ces rapports.  Le Dr. Evan Matshes a déménagé à Albuquerque (Nouveau Mexique aux États-Unis) et poursuit en justice le gouvernement albertain pour 30,000,000 $.  5,000,000 $ pour atteinte à sa reputation, 20,000,000 $ pour perte de revenus, et 5,000,000 $ pour dommages punitifs, dommages exemplaires et autres considerations spéciales.
L'hisoire a été rapportée dans le cadre du programme "The fifth estate" de la cbc.
Le lien pour avoir plus de details (en anglais) est: cbc.ca/news/canada/fifth-estate-autopsy-did-a-killer-walk free-1.5431705

Y aura-t-il une grève des infirmières ?

Les représentants des infirmières ont rejeté une première offre d'une augmentation salariale de 7% échelonnée sur 5 ans.  Nancy Bedard de la FIQ réclame 21,6% sur 3 ans.  L'écart est grand!  Le personnel des regions nordiques se sont fait couper des voyages vers le sud récemment.  Les infirmières aimeraient aussi que leurs conditions de travail soient balisées pour faire partie des négciations

Le psychologue James E. Mitchell va parler de ses interrogations à Guantanamo

Khalid Shaikh Mohammed serait un dirigeant d'Al Qaeda.  En 2003, une équipe de trois travailleurs autonomes payés par la CIA (central intelligence agency) ont force le visage de Mohammed sous l'eau 183 fois dans une période de 15 jours.  James Mitchell doit témoigner au tribunal de Guantanamo où Mohammed et quatre autres accuses sont accusés de planifier l'attentat du 11 septembre 2001 à New York.  Étant donné la gravité des accusations, ces 5 prisonniers pourraient être executés.
James Mitchell et John Bruce Jessen ont écrit le livre sur les méthodes de tortures à utiliser à Guantanamo, qui seraient maintenant prohibées.  Les avocats de la défense vont argumenter que les confessions ont été obtenues sous la torture donc ne reflètent pas la réalité.  L'équipe de Mitchell a déjà eu à deplorer un mort, lors des interrogations, en Afghanistan.

Poursuite retardée

Le 16 juin 2014, le jeune Prashant Tiwari a demandé de l'aide.  10 jours plus tard, il était mort à l'hôpital!  Son père, Rakesh Tiwari, réclame 12,500,000. $ du Brampton Civic hospital depuis 2015.  Le 8 janvier 2020, alors que le plaidoyer devait commencer, coup de theatre!  Aucune salle de cour n'est disponible au moins jusqu'en 2021!  Le gouvernement est au courant de la lourdeur du système et a, par exemple étendu la jurisdiction des petites créances jusqu'à un maximum de 35,000 $.

Adolescent trouvé mort en Alberta

Les services à l'enfance de l'Alberta enquêtent sur le décès d'un jeune qu'ils encadraient.  On l'a trouvé mort dehors dans la nuit du 10 au 11 janvier.  Le Cri de 16 ans restait à Rocky mountain house, une agence autorisée des premières nations.  Il faisait -29 C cette nuit-là.

Aide financière coupée à des jeunes albertains

Le gouvernement de l'Alberta a décidé de réduire l'age d'admissibilité dédié aux jeunes qui atteignent 18 ans qui étaient sous la responsabilité de l'état.  L'age maximal était de 24 ans; à partir du 1er avril 2020, il sera de 22 ans.  480 jeunes adultes seront touchés.  L'aide financière comprenait un volet d'aide aux études, un volet d'aide aux handicapés et un volet d'aide aux frais de garderie.

La mère de Steven Rigby exige une enquête

La mort de Steven Rigby est une consequence d'un système de santé surchargé, impuissant même devant le cas d'un jeune suicidaire.  Le premier psychiatre qui l'a examiné a determiné qu'il devait être hospitalisé au Dubé Centre for mental health à Saskatoon.  Un deuxième psychiatre l'a libéré deux jours après.  Alors il met ses sombre paroles à execution et menace des policiers.  Ils ont fait feu et son décès a été constaté à l'hôpital le 22 décembre 2019.  Sa mère, Karey Rigby-Wilcox demande une enquête du coroner ou une enquête judiciaire.  Plus de details sont disponibles au www.cbc.ca