Troisième décès dû au Covid19 dans un pénitentier fédéral

 Un détenu est mort le 27 décembre à Stony Mountain, au nord de Winnipeg, au Manitoba.  Le premier résultat positif au Covid19 est survenu le 10 novembre.  L'éclosion s'est répandue rapidement puisqu'au 24 décembre on rapportait 316 cas parmi les 744 détenus et 33 cas parmi le personnel.  Les portes des cellules sont faits de barreaux, donc la propagation a été rapide.  Dans la même prison, Melvis Owen était mort le 15 décembre mais sa mort n'est pas attribuable au Covid19.  La plupart des cas de Covid19 dans les prisons fédérales ont été recensés au Manitoba, en Saskatchewan, au Québec, en Ontario et en Colombie Britanique 

Le nom du détenu décédé n'a pas encore été annoncé mais sa famille a été informée.  Il y aura une enquête du coroner.

Zhang Zhan emprisonné pour avoir montré la vérité

 Le citoyen-journaliste Zhang Zhan envoyait des images de la construction accélérée d'hôpitaux, des rues désertes de Wuhan et transmettait d'autres informations sur le Covid-19.  Il a déjà passé 7 mois en prison dont un temps en grève de la faim.  Il était accusé de querelles et provocations.  Sa sentence de 4 ans vient d'être annoncée dans une cour sans journalistes étrangers et entourée d'une sécurité impressionnante.  Son avotat, Me Ren Quanniu, a indiqué qu'il y aura probablement un appel. 

Le régime chinois a aussi puni d'autres citoyens-journalistes qui ont écrit sur la pandémie en Chine : Chen Quishi est en liberté surveillée, le dernier contact de Li Zehua date d'avril où il rapportait qu'il était en quarantaine, et Fang Bin a disparu.

Identité de genre et bon sens

 En 2018, la fille de 12 ans de Sandra Bullock, Wendy, a affirmé qu'elle était surement un garçon, Quand elle répète cette affirmation au médecin de famillle, il la félécite et lui demande quel pronom elle (il)  a choisi.  Le médecin prépare alors une référence au British Columbia Children's Hospital (BCCH).  "On s'attendait à consulter un psychologue mais on a été accueilli par une infirmière et un travailleur social" nous explique Madame Bullock (noms fictifs).  Ils ont suggéré un médicament bloqueur de puberté aprè une discussion de 10 minutes.  "Ils ont rejeté du revers de la main toute suggestion de thérapie.  Wendy fait partie d'un nouveau courant de jeunes s'identifiant comme étant trans-genre.  Il y avait une clinique trans en 2007 aux États-Unis; maintenant il y en a 50.  Le trois quarts des "patients" sont des filles.  Il y a aussi un plus grand nombre de trans qui veulent retourner à leur sexe original après une transition.  Malheureusement, après un traitement hormonal ces personnes sont souvent infertiles.  Pour plus d'information sur ces retours au sexe d'origine, consultez http://www.detranscanada.com .

Dans l'année 2019-2020, le BCCH a traité 283 patients dans sa clinique trans-genres; en 2016-2017, il y en avait 123.  Un sondage du center for disease control aux États-Unis nous informe qu'au secondaire 1.8% des jeunes s'identifient comme trans-genre et 1.6 % se questionnaient à ce sujet.  

Le projet de loi C-6 au fédéral et le bill PL-70 visent à interdire les "Thérapies de conversion", criminalisant les conseils aux personnes qui ont de la difficulté à accepter leur sexe.  Les audiences à Québec sur le sujet ont été limitées au 4 et 5 novembre.  On a exclu de ces audiences le Dr Zucker car ses vues sont contestées par les gais et les interventions ont été limitées aux personnes et aux groupes favorables au PL-70.  En Australie, une loi anti-conversion existe déjà.  Il y a même eu un cas d'un couple de parents qui perdait la garde de leur enfant parce qu'ils s'objectaient à une transition.

Il est temps d'établir certains faits.  Le sexe est déterminé dès la fécondation et il s'exprime par un chromosome complet dans toutes les cellules.  Les traitements et les opérations visant à changer de genre sont barbares et cruels.  Un groupe de femmes qui cherche à faire valoir leurs droits comme femme entretient un site web : cawsbar.ca  Si vous lisez l'anglais, un autre site web intéressant : genderreport.ca

Le 12 janvier 2017, après une réunion informelle avec des citoyens, le premier ministre Jutin Trudeau a changé la politique du service correctionnel en admettant dans les prisons pour femmes tous les hommes qui s'identifient comme femme.  C'est ainsi que Patrick Peasal, Adam Laboucan et Matthew Harks qui ont une longue feuille de route de violence aux femmes ont été transférés à des prisons pour femmes simplement parce qu'ils l'ont demandé.

Et Wendy Bullock dans tout çà? Elle a décidé de rester une fille, de se maquiller et de poursuivre sa scolarité.

Il faut retirer les projets de loi C-6 et PL-70 et arrêter de faire planer une menace de 5 ans d'emprisonnement pour les médecins et les thérapeutes qui agissent selon leur conscience et leur bon sens.

Covid 19 : premiers décès au Nunavut

 Deux décès viennent d'être rapportés : une personne à Ariviat (qui avait été transportée au sud vu la gravité de son état), et une à Rankin Inlet.  217 cas de maladie ont été recencés à Ariviat, 21 à Whale Cove, 19 à Rankin Inlet, et 2 à Saanikilueq.  Les voyages non-nécessaires sont interdits.

Santé mentale en Nouvelle-Zélande : 100 nouvelles cliniques bientôt

 Le budget de mai 2019 réservait 1,900,000,000 $ NZ (ou 1,340,000,000 $ US) à la santé mentale pour les prochains 5 ans.  On espère ainsi traiter 325,000 patients sur une population de 4,800,000.  Le budget s'attaque aussi à la pauvreté en général et tente d'aider les sans-abri.  

En avril 2020, on annonce 40,000,000 $ NZ (ou 28,200,000 $ US) pour ajouter 100 cliniques de santé mentale aux 22 existantes.  La formation des nouveaux conseillers se fait virtuellement.

Melvis Owen mort du covid-19 en prison

 Le covid-19 a gravement affecté les prisons manitobaines depuis quelques mois.  La prison de Headingley a rapporté 251 cas, dont 95% guéris et la prison de Stony Mountain rapporte 236 cas dont 50% guéris.  En Ontario, la prison de Joyceville rapporte 83 cas dans ses murs et quelques cas qui ont été transférés à d'autres prisons.  Les visites sont suspendues dans la plupart des prisons.

Lessons du Japon sur le covid

 Quand le Diamond Princess a accosté au Japon en février 2020 après avoir déclaré une éclosion de covid-19, on aurait cru à une malchance.  L'infection pouvait menacer l'archipel.  Mais les autorités sanitaires ont vite appris à faire face à ce mal très contagieux.  Cette année, seulement 2487 décès au Japon; c'est la moitié du bilan chinois et moins qu'en un jour aux États-Unis.  Avec 18 morts par million de population, c'est le meilleur bilan du G7.  (L'Allemagne arrive deuxième avec 239 par million).  Étrangement, le Japon y est arrivé sans fermeture générale d'établissements et sans gros effort de tests, les principaux moyens de défense ailleurs.  Les tests, on en fait 270 par jour par million de population, plutôt qu'entre 2000 à 5000 par million dans le reste du G7.  

Les infirmières de la quarantaine ont contracté la maladie, ce qui a indiqué aux autorités qu'il fallait de meilleurs masques et qu'il fallait éviter les foules, les endroits clos et les contacts rapprochés.  Les cinémas sont restés ouverts.  Le gouvernement demande d'éviter les repas de groupe avec alcool, les repas en groupe de plus de 4 personnes, les conversations à l'intérieur sans masque, les dortoirs, et les vestiaires.  Le mot d'ordre de rester à la maison autant que possible a été respecté.  On a recencé seulement 148 cas d'influenza cet automne : il y en a 17,000 en moyenne.  La population est en santé, avec un taux d'obésité de 4.2% seulement pour les adultes, et une couverture médicale universelle et de bons hopitaux.  L'armée nippone a donné un coup de main dans les zones rouges.

Un homme à la mer!

 "Master sailor" Duane Earle manque à l'appel.  On croit qu'il est tombé à l'eau dans l'océan Pacifique.  Il était en service à bord du HMCS Winnipeg, un bateau en service depuis 1996 qui a un équipsge total de 230 marins.  Les autorités militaires vont enquêter.  Il s'agit du neuvième militaire décédé accidentellement en un an.

Conférence de Ronald Miller

 À l'invitation de Ami-Quebec, le psychologue Ronald Miller, de Saint Michael's College au Vermont, secoue les tabous.  Est-ce que la médication est toujours le meilleur type de traitement?  Pas sur...

La souffrance mentale fait partie de l'expérience humaine de nous tous!  

Dans son livre qui a paru en 2015, Not so abnormal Psychology : A pragmatic view of Mental Illness, il remet en question la classification, les diagnostics, les exigeances des assureurs et les traitements offerts.  D'abord, on suppose que ces maladies ont une cause biologique.  Il y a surement du vrai là-dedans (nous sommes des organismes biologiques!) car nous interagissons avec notre tête et notre corps.  Mais les grandes variatons dans les évaluations des cliniciens, les réactions diverses aux traitements, les méthodes d'analyse de données devraient nous rendre sceptiques.  En analysant les publications à comité de lecture, et dans sa vaste expérience de 36 ans de recherche clinique, il trouve des subterfuges dans les données des "experts" qui les mènent à des conclusions boiteues.

L'expérience personnelle de M. Miller; sa thérapie alors qu'il était étudiant, le suicide tragique de son grand-père (qui a mortifié sa mère) l'ont orienté vers l'étude de la psychologie.  Mais l'approche scientifique qui a tellement fait avancer la physique, la chimie et la biologie est-elle appliquable à la psychologie?  Selon M. Miller, une approche psychodynamique, humaniste ou communautaire est plus efficace dans 80 % des cas que les traitements rigides standards.  Il y a beaucoup d'étudiants qui souffrent, avec un temps de sommeil inadéquat, des examens difficiles, une charge de travail lourde, l'attrait de l'alcool, des party qui s'étirent jusqu'au matin, de la sexualité irresponsable.  Et à cette période importante de leur vie, est-ce qu'on les conseille?  La plupart du temps, il reçoivent une ordonnance pour des médicaments!  On leur dit: "votre cerveau est détraqué"!  Est-ce une bonne facon d'aider un(e) jeune de 20 ans à faire face à la vie?

Bien sur, M.Miller ne suggère pas d'abandonner des traitements sans consulter le médecin prescripteur.

85 écrans étaient branchés sur cette conférence qui a eu lieu le 8 octobre 2020 tel qu'annoncé sur ce blog (article du 13 septembre 2020 - événements à venir).  

Nouveaux documents dans l'affaire Faqiri

 Soleiman Faqiri est mort en prison le 15 décembre 2016, apparemment d'asphyxie.  Il a été arrêté le 4 décembre pour agression et menaces.  Sa famille parle d'une crise schizophrénique.  Pendant ces 11 jours, il n'aurait pas eu de contact avec sa famille.  On peut croire qu'il ne collaborait pas, car il était en isolation le 15 décembre.  Il aurait passé deux heures sous la douche alors on l'aurait arrosé deux fois de poivre de cayenne, on l'aurait ammené à sa cellule où de nombreux gardes sont intervenus.  Il a été attaché et on lui a mis une cagoule.  Clairement il était alors en danger ; avec le poivre de cayenne, les contentions, la cagoule, il était sur le ventre et la cagoule pouvait contenir du vomi.  

Le Central East Correctional Center à Lindsay, en Ontario fait l'objet de centaines de plaintes chaque année au bureau de l'ombudsman.  L'enquête du coroner sur la mort de Faqiri compte 56 pages mais il pose plus de questions qu'il n'en élucite.  Aucun des gardiens n'a été accusé.  Mme Dawn Roselle et un autre superviseur ont été congédiés.  La famille Faqiri a intenté une poursuite de 14,300,000$.  Les nouvelles preuves insérées au dossier hier ne sont qu'une petite étape dans cette saga.

Pourquoi les prisons deviennent-elles le lieu où on essaie d'encadrer des malades?

Décès de Claude Castonguay

 On considère généralement que Claude Castonguay est le père de l'assurance-maladie au Québec.  Il a aidé Jean Lesage à établir la régie des rentes du Québec, il a aussi joué un role clé dans la rédaction du code des professions.  Il a été ministre de la santé, de la famille et du Bien-être social pour un seul mandat, jusqu'en 1973.  Mais il a continué d'être une éminence grise du gouvernement, par exemple pour l'assurance-médicaments en 1996.  Il était fier d'avoir instauré un système sans surfacturation ni ticket modérateur.  

Et maintenant?  Il critiquait le système actuel ; toute proposition de changement fait face à une critique de "vache sacrée", le système est "bureaucratisé", le système a, selon lui, besoin de "changements profonds".  Selon lui, "il faut trouver une nouvelle source de financement".  Et maintenant, il est enclin à approuver le "ticket modérateur".  Le système était fragile même avant la crise du COVID19.  Il y a eu des coupures et des fermetures, des vacances d'été, le virage ambulatoire (où ou deshospitalise le plus possible).  Il y a depuis longtemps des "lits bloqués", des lits d'hopital occupé par des clientelles qui pourraient recevoir des soins dans un lieu de transition mais ces ressources ne peuvent pas accueillir de nouveaux patients.  

Le système d'assurance-maladie a maintenant 50 ans, mais il est en crise.  Étant donné que la médicalisation d'un problème ne coûte rien, on médicalise à outrance.  Comme tous les médicaments sont gratuits, on ne cherche plus l'économie.  Pourrait-on exclure certains soins comme les vasectomies, le cancer, les maladies pulmonaires obstructives, les soins cardiaques? On a tendance à augmenter les charges du système, par exemple on se prépare à inclure les soins des enfants d'immigrants.  Est-ce qu'on pourrait en ajouter au système péri-médical non-assuré (qui inclut les ambulances, la physiothérapie, la psychologie, la plupart des soins dentaires, par exemple) ? 

M. Castonguay a étudié l'actuariat, mais est-ce que dans ces systèmes de ressources sociales on a pris en charge le vieillissement de la population, des taux d'intérêt près de zero, la croissance des roles des gouvernements, l'hésitation du fédéral d'assumer sa part?  En janvier 1966, le régime des rentes du Québec a des millions de cotisants et très peu de rentiers.  Ça permet au système d'accumuler des fonds de réserve pour les futurs rentiers.  Mais ces fonds seront inssufisants.  Est-ce qu'on se tourne encore vers une nuovelle source de financement ?  Quelles seront ces sources?  Quest-ce qu'on peut taxer davantage?

Pour en savoir plus, il a écrit son auto-biographie: "Mémoire d'un révolutionnaire tranquille".

Brandon Bernard a été exécuté

 Les pétitions au président Trump et à la Cour Suprème des États-Unis ainsi que les manifestations n'ont pas empçché l'exécution de Brandon Bernard le 10, jeudi.  Il a dit qu'il était désolé, puis après une injection mortelle, il a expiré.  Le nouveau président Biden est opposé à la peine capitale.

La protectrice du citoyen publie son rapport

 Le covid-19 a fait des ravages dans les centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) du Québec.  Ce rapport de 25 pages n'est pas le rapport final : c'est un rapport d'étape.  On y explique que le personnel était débordé, que la mobilité du personnel a contribué à la propagation, que la nourriture et les soins n'étaient pas prodigués.  Le rapport est disponible au:

http://www.protecteurducitoyen.qc.ca/sites/default/files/pdf/rapports_speciaux/rapport-etape-premiere-vague-covid-19-chsld.pdf

Brandon Bernard sera-t-il exécuté le 10 décembre?

 Brandon Bernard a payé cher son association à Christopher Vialva(qui avait 19 ans au moment du crime), Christopher Lewis(15 ans), Tony Sparks(16 ans) et Terry Brown (17 ans).  Les jeunes Noirs ont volé et séquestré Stacie et Todd Bagley,des parteurs, puis les ont emprisonné dans le coffre arrière de leur auto.  Cherchant à se dépêtrer de leur situation, ils ont demandé de l'aide à Brandon qui avait accès à l'auto de sa mère.  Ils se sont rendu à un endroit isolé (qui faisait partie d'une base militaire - ce qui en fait un crime de juridiction fédérale) où ils ont ouvert le coffre.  Christopher Vialva a alors tiré deux coups de feu, tuant Todd et assomant Stacie.  Brandon Bernard (qui avait alors 18 ans) a alors aidé à mettre le feu à l'auto contenant les deux corps.  Le verdict de culpabilité est tombé en 2000, tous coupables de meurtres selon le jury de 11 Blancs et un Noir.  Christopher Vialva a été exécuté le 24 septembre 2020.  Christopher Lewis et Terry Brown ont été condamnés à 20 ans et ont fini de purger leur peine.  Brandon Bernard est dans le corridor des condamnés à mort, au BOP correctional Complex, à Terre Haute, Indiana.  Il conseille des jeunes et il tricote dans sa cellule de 6 pieds par 8.  Il est mené dans la cour une heure par jour pendant laquelle il joue au basketball, seul.  Sa famille vient le visiter une fois par année.  Ses avocats plaident qu'il lui reste des avenues d'appel et qu'il a été mal défendu lors de son procès initial.  Plus d'informations sont disponibles aux: 

http://www.cbcnews.com/news/brandon-bernard-death-sentence-prosecutor-reversal

http://www.helpsavebrandon.com