lundi 14 décembre 2020

Nouveaux documents dans l'affaire Faqiri

 Soleiman Faqiri est mort en prison le 15 décembre 2016, apparemment d'asphyxie.  Il a été arrêté le 4 décembre pour agression et menaces.  Sa famille parle d'une crise schizophrénique.  Pendant ces 11 jours, il n'aurait pas eu de contact avec sa famille.  On peut croire qu'il ne collaborait pas, car il était en isolation le 15 décembre.  Il aurait passé deux heures sous la douche alors on l'aurait arrosé deux fois de poivre de cayenne, on l'aurait ammené à sa cellule où de nombreux gardes sont intervenus.  Il a été attaché et on lui a mis une cagoule.  Clairement il était alors en danger ; avec le poivre de cayenne, les contentions, la cagoule, il était sur le ventre et la cagoule pouvait contenir du vomi.  

Le Central East Correctional Center à Lindsay, en Ontario fait l'objet de centaines de plaintes chaque année au bureau de l'ombudsman.  L'enquête du coroner sur la mort de Faqiri compte 56 pages mais il pose plus de questions qu'il n'en élucite.  Aucun des gardiens n'a été accusé.  Mme Dawn Roselle et un autre superviseur ont été congédiés.  La famille Faqiri a intenté une poursuite de 14,300,000$.  Les nouvelles preuves insérées au dossier hier ne sont qu'une petite étape dans cette saga.

Pourquoi les prisons deviennent-elles le lieu où on essaie d'encadrer des malades?