mercredi 16 décembre 2020

Lessons du Japon sur le covid

 Quand le Diamond Princess a accosté au Japon en février 2020 après avoir déclaré une éclosion de covid-19, on aurait cru à une malchance.  L'infection pouvait menacer l'archipel.  Mais les autorités sanitaires ont vite appris à faire face à ce mal très contagieux.  Cette année, seulement 2487 décès au Japon; c'est la moitié du bilan chinois et moins qu'en un jour aux États-Unis.  Avec 18 morts par million de population, c'est le meilleur bilan du G7.  (L'Allemagne arrive deuxième avec 239 par million).  Étrangement, le Japon y est arrivé sans fermeture générale d'établissements et sans gros effort de tests, les principaux moyens de défense ailleurs.  Les tests, on en fait 270 par jour par million de population, plutôt qu'entre 2000 à 5000 par million dans le reste du G7.  

Les infirmières de la quarantaine ont contracté la maladie, ce qui a indiqué aux autorités qu'il fallait de meilleurs masques et qu'il fallait éviter les foules, les endroits clos et les contacts rapprochés.  Les cinémas sont restés ouverts.  Le gouvernement demande d'éviter les repas de groupe avec alcool, les repas en groupe de plus de 4 personnes, les conversations à l'intérieur sans masque, les dortoirs, et les vestiaires.  Le mot d'ordre de rester à la maison autant que possible a été respecté.  On a recencé seulement 148 cas d'influenza cet automne : il y en a 17,000 en moyenne.  La population est en santé, avec un taux d'obésité de 4.2% seulement pour les adultes, et une couverture médicale universelle et de bons hopitaux.  L'armée nippone a donné un coup de main dans les zones rouges.