lundi 4 décembre 2006

Conference du Dr. Wolf

Conférence du Dr Marc-Alain Wolf
Le 11 septembre 2006 à la bibliothèque publique juive

Le psychiatre Kraepelin a été un pionnier dans la description de la schizophrénie. On la reconnaît alors par des hallucinations ou des idées délirantes. On note que si la psychose est aigue, le pronostic est meilleur que si elle est chronique.
La première rencontre au bureau d’un psychiatre est importante. En général, le patient ne se présente pas de lui-même ; il peut être amené par une tierce personne.
Seulement la moitié des patients sont fidéeles au traitement.
Parmi les approches thérapeutiques, on peut lister les suivantes :
La thérapie cognitive : on essaie de raisonner avec le patient.
L’approche psychanalytique : une approche qui requiert beaucoup de temps, centrée sur l’écoute. L’approche existentielle : où le psychiatre vit avec un groupe retiré.
L’approche familiale : on met alors l’accent sur l’émotion exprimée.

Le Dr Wolf souligne l’apport des philosophes Martin Boubert (l’homme est en relation) et Levi-Nass (expérience relationnelle).

En réponse aux questions, le Dr Wolf parle des changements dans la pratique : par exemple, il y a 20 ans, en France, on ne pouvait pas parler du diagnostique au patient. Parce qu’il y a moins de psychiatres au Canada qu’en France, le psychiatre canadien délègue plus de tâches aux autres membres de son équipe, ce qui l’entraîne à passer une plus grande proportion de son temps aux actes qui lui sont réservés comme la prescription de médicaments.

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