vendredi 5 juin 2009

Fous à délier

Réaction au film « fous à délier » présenté le 31 mai à la Cinémathèque Québecoise.

Le film nous présente plusieurs personnes qui ont été hospitalisées en psychiatrie. Paolo n’est pas admis à l’école primaire parcequ’il refuse de rester assis à son pupitre pendant des heures. En guise de protestation, il brise des objets. Quand on lui demande ce qu’il voudrait faire, il répond qu’il aimerait travailler. On aime bien Paolo et on se demande pourquoi le système d’éducation italien est si rigide qu’il ne permet pas à un jeune de bouger davantage. On est aussi porté à se demander ce qu’il arrive des jeunes Québecois qui se trouvent dans une situation semblable surtout dans les communautés autochtones ou parmi les immigrants qui ont de la difficulté à comprendre le français.
On rencontre des parents qui ont acceuilli dans leur foyer six enfants jugés « irrécupérables ». Leur état s’est beaucoup amélioré rapidement.
Une patiente agée nous parle de ses 35 ans d’asile dont 5 attachée aux poignets et aux chevilles.
Un orphelin nous parle de sa surprise quand il a vu une automobile pour la première fois (il a eu peur!).
Des handicapés intellectuels ont été intégrés à une manufacture. Au début, les patrons ont été très réticents. Ils auraient préféré faire un don de charité et ne pas changer leur routine. Mais les ouvriers ont insisté et ils ont découvert des valeurs humaines de contact, de leadership, de partage et d’entraide. Les employés handicapés travaillent à temps partiel et pour eux leur nouvelle occupation est si importante que l’un d’eus a déchiré les samedis et les dimanches d’un calendrier!

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