mardi 27 février 2007

confession

Éloge du pouvoir miraculeux de la confession

Vous est-il déjà arrivé de recueillir les confidences de quelqu’un qui a une faute sur la conscience? Ca vous est probablement arrivé à plusieurs reprises. Il est intéressant de noter qu’en parlant de sa faute, le confident fait un choix aussi sérieux que la faute elle-même. En en parlant à un autre humain, il s’est ouvert à un pardon, il peut s’attendre à recevoir des conseils, il a diminué la pression qui alourdissait son intellect.

Cette exigence de se confier nous accompagne tout au long de notre vie est présente même pour l’enfant. C’est une des raisons pour lesquelles nous avons deux parents et que nous sommes nés dans un climat d’amour. La famille nous fournit une atmosphère de protection, d’apprentissage et de prise en charge de responsabilités.
L’école est notre prochaine étape pour notre instruction, notre instruction civique et notre socialisation. L’homme est un animal social ; nous devons donc choisir des amis, des coreligionnaires, des mentors, parfois un médecin ou un thérapeute. Les aspects les plus graves ne seront partagés que dans un cercle plus restreint : famille immédiate, thérapeute, ami intime.
La confession, c’est une célébration de la vie, une occasion de grandir, une façon de libérer sa conscience. Elle n’existe pas par pur hasard ; c’est une protection biologique contre l’anarchie voulue par Dieu, qui agit par personne interposée.
Le mécanisme de la confession est bien connu par tous les prêtres, tous les médecins et les autorités judiciaires. C’est ainsi que les prêtres reconnaissent chez tous les pénitents un pêcheur qui peut se faire pardonner si il adopte une bonne attitude. Les médecins voient chez les patients quelqu’un qui peut être opprimé par sa conscience et dont la racine du mal qui l’afflige passe par l’expression de ses faits et gestes ou par l’expression d’un fait troublant. Les autorités judiciaires connaissent le criminel comme celui qui a des complices ou qui est émotionnellement instable en attendant qu’ìl s’ouvre à quelqu’un.
Êtes-vous rongé par un péché ou un fait troublant? Vous avez beaucoup à gagner en confiant cette faute ; vous en serez libérés en expliquant ce qui s’est passé!

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