À la dernière diffusion de "The Fifth Estate" de la CBC (canadian broadcasting corporation) les prétentions frauduleuses de la société de charité ont été exposées.
Jusqu'en 2016, We charity (en francais UNIS) s'appelait "Free the children". Dirigée par les dynamiques frères Kielburger, elle a construit des écoles au Kenya, creusé des puits et animé des réunions de solliciteurs de fonds. Le cabinet des ministres fédéraux l'avait même choisi pour administrer la bourse canadienne pour le bénévolat étudiant, une initiative de 900,000,000$ pour payer des "bénévoles" qui rendent service à la communauté. Or, il se trouve que Margaret Trudeau (la mère du premier ministre Justin Trudeau) et Alexandre Trudeau (le frère du pm) ont été payés respectivement 250,000$ et 32,000$ pour parler à des foules de jeunes. Justin Trudeau aurait dû se retirer lors des discussions du cabinet, mais il ne l'a pas fait. Le comité d'étique n'a pas blamé Trudeau mais il n'a pas manqué le ministre des finances Bill Morneau, qui a dû rembourser 41,000$ de frais de voyage en Équateur et au Kenya. Lors de l'enquête, un bailleur de fonds a indiqué que la même photo d'une école rudimentaire a été envoyée à deux donnateurs distincts, indicant à chacun que leur don avait suffit pour l'érection de l'édifice. Le stratagème a été utilisé des centaines de fois. En été 2021, UNIS prétendait avoir construit 360 écoles au Kenya. Pour tirer l'afaire au clair, l'équipe de journalistes de la CBC s'est rendu à l'ouest du Kenya pour constater sur place la situation. Samuel Tunai, du comté de Narok a affirmé que UNIS avait construit 852 écoles. L'équipe a constaté que seulement quesques dizaines d'écoles ont été construites, avant d'être expulsés du pays. Des anciens employés de UNIS ont confirmé que la fraude etait pilotée par la direction de UNIS. La CBC a reçu des lettres demandant de ne pas diffuser leur documentaire, dont une signée par Kim Campbell, qui a déjà été première ministre. Des annonces d'une pleine page ont été achetées sur des journaux par la CBC où on peut lire certaines de ces lettres donc on peut conclure que la société d'état n'a pas peur d'exposer la vérité, même quand on s'attaque à des personnages aussi puissants que les frères Marc et Craig Kielburger !
