Pardon Seigneur
Je voudrais que les colombes
Remplacent les bombes
Et que le drapeau blanc
Flotte au firmament
On aime chanter l’amour
On aime se faire la cour
Mais lorsqu’on creuse un peu
On voit qu’on joue un jeu
On dit des « je t’aime »
Mais on éprouve de la haine
Où est passée la charité?
Est-elle chose du passé?
On idéalise la paix
On conspire en secret
On omet de faire du bien
On ne pense qu’à nos besoins
On juge les gens
Sans se regarder avant
On oublie l’essentiel
On est avide de matériel
On a du chemin à faire
Faites l’amour et non la guerre
Aimez-vous les uns les autres
Je m’en fous, ce n’est pas de ma faute
Que Dieu me pardonne
Je ne suis qu’un homme
Je lui demande pardon
Je ne suis qu’un pauvre con
Billets verts
Jadis le paradis
Se trouvait sur terre
Puis petit à petit
C’est devenu l’enfer
La machine infernale
Exploite les forêts
Et puis elle s’installe
En changeant les arbres en billets
Le point de non-retour
Est-il déjà amorcé?
Est-ce que les beaux jours
Sont choses du passé?
Le temps est venu
De verser des larmes
Pour notre salut
On doit sonner l’alarme
Suis-je un imbécile
Car je suis un rêveur
Je me sens si fragile
J’avoue que j’ai peur
Eh! réveillons-nous
Car les enfants de demain
Sont déjà au garde-à-vous
Ne voyant que l’appât du gain
Oracle
Je regarde par la fenêtre
Le soleil descendre
Tout me transcende
Corps, cœur, esprit, tout mon être
Les couleurs changent doucement
Du pastel à l’orangé
C’est la fin de ma journée
Pour d’autres, le commencement
Je m’émerveille devant la scène
Ému par ce spectacle
En réaction à cet oracle
J’ai quelque peu de la peine
Les jours s’effritent, je pleure
Car j’aime la vie et elle part
Je vais dans le futur quelque part
Là où jamais on ne meurt
Réjoui par la vie éternelle
Je sèche mes larmes inutiles
De toute façon, ici tout est futile
Tout est illusion et temporel
En vérité, je n’ai d’ambition
Que pour les choses célestes
Et que m’importe le reste
Car de Dieu, j’ai la révélation
Réflexion
Ha! Si vous saviez
Comment on se sent
Lorsqu’on est jugé
Par un esprit malfaisant
Car avoir des préjugés
C’est être ignorant
C’est de blesser
Inconsciemment
C’est de se ficher
Éperdument des gens
Et de les rejeter
Ouvertement
C’est aussi de condamner
Un immigrant, un indigent
Ou de mépriser
Sans mettre
De gants blancs
C’est en plus d’accuser
Par un mauvais jugement
Un être déjà accablé
Par ses tourments
Dans notre société
Il arrive trop souvent
Que les opprimés
Soient ciblés
Par les méchants
On doit tous s’accepter
Même si on est différent
Faisons preuve de charité
Et tous seront contents
En toute vérité
Ce qui est important
C’est d’essayer d’aimer
Voilà le gros bon sens
par Alain Lamer
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