mardi 7 août 2007

L'assurance-médicaments au Québec

L'Assurance-médicaments au Québec

Depuis 1997, tous les Québécois doivent être couverts par une assurance-médicaments. Les personnes qui ne peuvent pas être couverts par une assurance de groupe (et seulement eux) doivent être couverts par le régime public de la Régie de l'assurance maladie du Québec. Si votre employeur, votre association, l'employeur de votre conjoint ne vous offre pas d'assurance-médicament, vous devez vous inscrire au 514-864-3411. Vous aurez probablement une prime à payer à l'annexe K quand vous préparerez votre rapport d'impôt.
La gratuité des médicaments est garantie aux personnes suivantes:
-enfants de moins de 18 ans et étudiants à plein temps domiciliés chez leurs parents de moins de 25 ans
-détenteurs d'un carnet de réclamation du Bien-être social
-personnes agées de 65 ans et plus recevant recevant le supplément de revenu garanti maximal.
Les adultes non admissibles à un régime privé paieront au plus 75.33$ par mois (en 2007) à la pharmacie.
Le système qui permettait aux patients psychiatriques de recevoir leurs médicaments par la pharmacie de l'hôpital qui les desservait pour 2$ par type de médicament a été aboli en 1997. La RAMQ a alors établi un système en vertu duquel la contribution maximale était établie pour une période de 3 mois si bien que les médicaments pouvaient être coûteux en janvier et gratuits en mars ce qui compliquait les budgets. Quand le système a été modifié pour une contribution maximum mensuelle, les pharmaciens se sont rendu compte que de nombreux patients s'arrangeaient pour effectuer leurs renouvellements au début ou à la fin du mois pour ne payer que la moitié du coût prévu. En effet, le renouvellement peut se faire le 12 de chaque mois, ou le premier du mois. Mais si le renouvellement se fait le 1er de janvier, il était possible d'obtenir les pilules du mois de février le 31 janvier à moindre coût et être ainsi équipé jusqu'au début de mars. Les pharmaciens étaient donc contrariés d'observer une mauvaise obéissance au traitement, et le gouvernement était frustré de la moitié des contributions projetées. Le système présent ne permet pas cette tricherie.

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