mercredi 27 novembre 2013

Tué par la police après avoir été rejeté par le système médical

Michael Eligon portait une jaquette d'hôpital quane il s'est enfui, a volé des ciseaux et s'est retrouvé face à des policiers.  Ces policiers l'ont abattu parce qu'il continuait d'avancer vers eux.
L'enquête du coroner met à jour l'échec des traitements qui lui ont été prodigués depuis 9 ans.  Il avait 20 ans lors de sa première hospitalisation, dans une unité de court séjour.  En 2006, il est traité au Saint Joseph Health Center, l'endroit qui deviendra son point de service habituel.  Quelques semaines avant sa crise mortelle, il suppliait les autorités  de l'admettre mais aucun lit n'était disponible.  Un mois plus tard, quand une place pouvait lui être attribuée, il a refusé l'hospitalisation.
Le Dr. Inka Fridman diagnostiquait son cas comme une dépression avec une illusion qu'il était défiguré par l'acné.  Il croyait aussi qu'une infirmière lui avait inoculé le SIDA.  Pas étonnant qu'une vérification établisse qu'il n'a acheté aucun médicament dans sa dernière année!  Il habitait dans des refuges ou dans des endroits qui lui ouvraient ses portes de facon temporaire.
C'est ainsi qu'on le retrouve au Toronto East General Hospital, il s'enfuit, vole des ciseaux, blesse le commis du magasin, commet d'autres vols, sème la peur autour de lui, et se dirige vers des policiers de Toronto.
Le coroner enquête aussi sur deux autres morts semblables.