samedi 4 août 2018

Où est Mina Aculiak?

Dans la nuit du 27 au 28 juillet, Mina Aculiak a disparu dans des circonstaces qui jettent du discredit sur la police de Montréal.  Elle était à l'institut de réadaptation Gingras Lindsay à Cote des Neiges (Montréal) pour soigner des blessures et elle était sortie dehors pour fumer.  Une caisse de bière se trouvait près de la porte.  Quand est venu le temps de rentrer, la femme de 48 ans était intoxiquée.  L'institut fait appel à la police qui l'enferme à 18h dans une cellule du centre opérationnel Ouest à 10 kilometres de l'institut de réadaptation.  Six heures plus tard, la police la libère et lui donne un billet d'autobus.  Or, la résidente d'Umiujak ne sait pas où elle est et ne parle ni le francais ni l'anglais!
Faut-il se surprendre qu'elle a disparu?
Le 4 avril (2018) Mina Iquasiak Aculiak a été heurtée par une camionette de la police.  Un accident?  Il est possible qu'elle se soit jetée devant le véhicule.  Elle a des côtes cassées, un poumon perforé, le foie et un rein lacérés et même des vertèbres cassées.  Un transtert à Montréal s'impose.
La politique de a police de Montréal sur la liberation de prisonniers est de permettre de téléphoner pour obtenir de l'aide.  Le problème de liberations nocturnes est présent à Paris (en France) aussi.  Les avocats de la defence français dénoncent le fait qu'on libère des gens quand il n'y a plus de trains et presque pas d'autobus!  Pourquoi pas leur permettre de passer la nuit dans une cellule?  La police francaise répond qu'ils arrêtent des suspects mëme la nuit et que la loi les force à libérer les personnes suspectes ou interogées selon des délais stricts.
Maintenant que le journal La Presse a fait connaitre l'envergure des blessures, le Bureau des enquêtes indépendantes va enquêter.
Et Mina?  Le 2 septembre à midi, un policier qui n'était pas en devoir l'a apperçue au coin de Bloomfield et Crémazie et a contacté ses collègues.  Ils sont allés la reconduire en auto.