samedi 12 mai 2018

Plaidoyer en faveur de l'accès aux soins de santé de base

Selon plusieurs points de vue, la santé mondiale s'est améliorée.  Par exemple, 5,600,000 enfants nés viables morts avant l'age de 5 ans, c'est presque la moitié de ce qui était constaté en 2000.  Les vaccins sont prodigués plus que jamais.  La malaria, la tuberculose et le SIDA sont en régression.
Pourtant, des mesures de base comme les moustiquaires traités à l'insecticide, les soins pré-nataux, les vaccins contre la diphtérie, le tetanos et la coqueluche ne sont pas accessibles au 2/3 du monde.  Les soins médicaux de base aident le patient et toute la société autour de lui.  Au Chili et au Costa Rica, on dépense le huitième de ce qui est dépensé aux États-Unis et on observe la même espérance de vie.  En Thailande, la dépense de 250 $ par personne par année génère des statistiques de santé comparables à ce qu'on retrouve dans les pays de l'OCDE.  Le traitement des maladies infectieuses permet de diminuer la contagion. La chloration de l'eau, la caisson des aliments et les mesures d'hygiène contribuent à réduire l'impact des maladies infectueuses.  Dans certains pays, le gouvernement offre une couverture médicale aux fonctionnaires.  Il serait plus approprié de couvrir tous les citoyens en offrant un service de base, comme dans le régime Seguro Popular au Mexique.  Au Rwanda, la mortalité infantile est passée de 120 par 1000 naissances (en 2000) à seulement 30 grace à des soins de base prodigués à toute la population.
Tant que la moitié du monde n'a pas accès aux soins de santé de base, la science médicale ne leur aportera pas de bienfaits.  Les soins de santé de base peuvent être prodigués même dans les pays pauvres.