Le programme de priorité au logement a fait ses preuves dans 5 villes canadiennes. Selon ce concept : le choix du logement revient au client (selon la réalité du marché), il y a accès immédiat à un logement permanent, avec les ressources pour le conserver, l'inclusion ne dépend pas de la participation à un programme ni à une exigence de sobriété, le concept ne vise pas que le logement : il comprend aussi l'inclusion sociale, une plus grande autonomie, une meilleure qualité de vie et une santé optimale.
À partir du 1 avril, c'est l'association canadienne pour mettre fin à l'itinérance qui assurera la continuité du programme créé par la commission de santé mentale du Canada. L'association a hâte d'offrir des formations de qualité, basées sur les meilleures pratiques et sur l'expérience acquise. Les cours offerts seront:
1- présentation du concept de priorité au logement.
2-adaptation du concept à chaque milieu particulier
3-évaluation
4-formation continue
5-services de consultation en evaluation des situations et en planification
6-manuels de formation distribués gratuitement aux employés du service social/de santé, agences et villes du Canada.
L'association canadienne pour mettre fin à l'itinérence cherche un (une) responsable des formations.
Elle s'allie au Canadian observatory on homelessness et au Pathways to housing national pour mieux accomplir sa mission.
Le 24 mars 2015, 600 bénévoles ont quadrillé les rues de Montréal et ont visité les refuges pour arriver au résultat qu'il y aurait 3016 sans logis à Montréal. 76% d'entre eux sont des hommes, 44% sont nés à Montréal10% sont immigrants, 6% sont d'ex-militaires et 26 % sont sans logis depuis plus de 4 ans. L'étude n'a pas essayé de dénombrer ceux qui dorment de façon temporaire chez un membre de la famille ou un ami ni les squatters.
L'association canadienne pour mettre fin à l'itinérance tiendra une grande conférence du 2 au 4 novembre 2016 à London, en Ontario.
