samedi 19 septembre 2015

Le suicidé du centre Huberleau se prenait pour une fille!

Le 14 août 2014, Mathias Boivin s'est pendu dans sa cellule.  Il était détenu au centre jeunesse depuis novembre 2012 suite à une décision du tribunal de la jeunesse.  De septembre 2012 à août 2013, il est suivi par une thérapeute du Centre d'entre-aide et de traitement des agreessions sexuelles.  Malgré le rejet et le taxage de ses pairs, il s'est toujours identifié au genre féminin.  Il aime se vêtir de vêtements de femme et réclame du maquillage.  En août 2013, la direction du centre Huberleau étudie même la possibilité de l'intégrer à une unité de filles!
En fin août 2013, un psychiatre et une criminologue recommendent des sanctions si il transgresse des interdits et suggère de l'intégrer à l'école dès qu'il ira mieux.  En septembre 2013, Mathias fait l'objet de plaintes pour exhibitionnisme, voyeurisme et jeux sexuels.  Puis, son état s'améliore et on envisage l'inscription à l'école et janvier 2014.  Mais à son retour d'un court congé  de Noel chez une proche, il devient désagréable et argumente sur tout avec les éducateurs.  Il commence des jestes d'automutilation en janvier 2014 en avalant du détergent à lessive.  Puis le jeune Guillaume Crépeau Bonnier se suicide au centre Huberleau (voir l'article archivé dans ce blog le 23 mars 2014) et Mathias essaie de l'imiter.  Il est alors placé dans une unité d'encadrement intensif pour sa sécurité.  Entre le 9 juillet 2014 et le 28 juillet 2014, il va à l'hôpital sept fois parce qu'il a avalé des piles, des agrafes, un clou, etc.  Le 14 août 2014, il est informé qu'il sera maintenu en encadrement infensif au moins jusqu'au 10 septembre.  Il pleure puis il s'est pendu avec un drap.
Il n'existe pas de lit d'hospitalisation pour adolescents dans les Laurentides et le délai pour consulter un pédopsychiatre de l'hopital de Saint Jérome est de 260 jours!
On a installé un panneau de plexiglassde vant les barreaux des fenêtres pour prévenir un drame semblable.
La coroner Denyse Langenier recommande des mesures de vigilance et des ressources accrues au Centre intégré des services de santé et des services sociaux des Laurentides.