Selon Howard Sapers, les prisons fédérales utilisent l'isolement pour "dissiper les tensions, régler les conflits et gérer les comportements liés à une maladie mentale". Environ la moitié des 14,500 détenus des prisons fédérales ont été isolés dans une cellule comportant un lit et une toilette, pendant 23 heures sur 24.
Parmi ceux qui ont un problème de santé mentale (selon leur plan correctionnel) 63 % ont connu au moins une période d'isolement. Et 68 % des 2111 détenus qui ont été traités au Centre régional de traitement ont un antécédent d'isolement (72 % chez les autochtones). On note cependant que la durée moyenne d'isolement est passée de 40 jours en 2005-2006 à 27 jours en 2014-2015.
Des données plus précises sur les populations noires, autochtones, présence d' automutilation, le roulement, le niveau de motivation et de responsabilisation, le potentiel de réintégration et la conduite sexuelle sont disponibles au:
http://www.oci-bec.gc.ca/cnt/rpt/oth-aut/oth-aut20150528-fra.aspx
