samedi 1 juin 2024

De plus en plus de médecins quittent la RAMQ

 Pas moins de 150 médecins spécialistes ont quitté le réseau public temporairement pour soigner des malades au privé.  Généralement, le patient est opéré en quelques semaines plutôt que de nombreux mois au public.  Des médecins de toutes les spécialités font ce va-et-vient.  Présentement, 36,507 patients attendent une chirurgie orthopédique, dont 4584 depuis plus d'un an.  Par courriel au Devoir, la fédération des médecins spécialistes du Québec déclare  que la priorité est de soigner au public, et n'encourage pas les médecins à diriger les patients au privé.  La pratique mixte (voir certains patients ou pratiquer certains actes au privé en même temps que voir des patients de la RAMQ) n'est permise que pour les radiologistes.

Des détenus libérés par erreur

 Depuis janvier 2015,  plus de 200 détenus ont été libérés par erreur.  Le Globe and Mail a reçu par erreur un document intégral de 384 pages qui expliquait les erreurs du personnel carcéral.  La commission d'accès à l'information a été avisée de ce problème.  Parfois l'erreur a été repérée rapidement; parfois la liberté illégale durait des mois.  La plupart des détenus coopéraient avec la police.

Recommendations dans l'affaire Faqiri

 Dans ce blog, (archivé au 14 décembre 2020) les circonstances de la mort de Faqiri ont été expliqués.  Une enquête du coroner avec jury émet 56 recommendations.  Rappelons que Faqiri est mort au Central East Correctional Centre ( à 100 kilomètres au Nord-Est de Toronto) après une crise psychotique qui a duré 11 jours.  Il a été attaché et arrosé de poivre de Cayenne deux fois, cagoulé puis abandonné ventre à terre dans une cellule.  Les enquêtes qui ont suivi n'ont entrainé aucun blâme au personnel de la prison.  Le jury de 5 personnes doivent d'abord déterminer si la mort est accidentelle, naturelle, suicidaire, le résultat d'un homicide ou indéterminée.  

Parmi les recommendations possibles : la création d'un bureau indépendant d'inspecteur des prisons ontariennes.  Il serait aussi possible que les services de santé des prisons dépendent du ministre de la santé plutôt que du soliciteur général.  On suggère aussi de ne pas mettre en isolation les prisonniers gravement malades, dù,améliorer la formation des gardiens.