Ses tics ont coommencé quand Jessica Huitson avait 12 ans. Les médecins ont cru qu'elle était anxieuse et passait trop de temps sur son ordinateur. On a fini par découvrir qu'elle avait une maladie auto-immune déclenchée par une infection de streptoccoques. Des traitements appropriés ont amélioré sa condition. Des troubles mentaux tels que le trouble obsessif-compulsif, les tics, l'anxiété la dépression ou même des prychoses peuvent être provoqués par des infections.
Le monde de la psychiatrie a longtemps classifié les affections d'après les symptomes présents pour standardiser le vocabulaire psychiatrique. Les causes, elles, sont souvent occultes ou mal comprises aujourd'hui. Par exemple, la schizophrénie est souvent présentée sous le modèle fragilité héréditaire-stress important. Les personnes apparentées à un schizophrène ont plus de chance d'avoir cette condition mais même chez des jumeaux identiques, la maladie peut être présente chez l'un d'eux seulement.
L'anxiété et la dépression sont souvent liés et les classifier sous des types différents (y a-il eu une crise de panique?, un affect émoussé, une fuite, une consomation de drogue ou d'alcool, une démission au travail, une confusion mentale) n'est pas necessairement utile. Les recherches sur les nouveaux médicaments peuvent être floués par des conditions médicales trop différentes qu'on avait regroupés sous un même syndrome.
La National institutes of Mental Health aux États-Unis a dépensé 20,000,000,000$ en recherches fondamentales sur les processus du cerveau dans l'espoir d'identifier des gènes responsables de comportements spécifiques. Mais la plupart des gènes identifiés avaient peu d'effet. L'effort s'est donc soldé par un échec retantissant.
En 2007, à l'université de Pennsylvanie, l'étude d'une centaine de patients qui avaient des troubles cognitifs ou psychiatriques à évolution rapides a démontré des maladies auto-immunes. On a appelé la nouvelle maladie encéphalite à récepteur anti NMDA (en anglais anti-NMDA-recptor encephalitis) Les traitements efficaces ont impliqué le retrait d'anticorps, l'immunauthérapie ou des stéroides.
Des études sur des patients présentant un premièr èpisode de psychose ont démontré que 5% à 10% d'entre eux avaient des neurones attaqués par des anticorps.
Belinda Lennox, qui dirrige la psychiatrie à l'université d'Oxford (en Angleterre) a fait des tests sangains à des milliers de patients qui présentaient une psychose. Un niveau élevé d'anticorps aattaquant les récepteurs NMDA était présent chez 6% des patients, On sait peu de choses sur la génèse de ces anticorps et sur leur perméabilité à la barrière hémato-encéphalique.
Il existe aussi des recherches sur l'effet sur le cerveau de troubles métaboliques, qu'on traite avec des diètes
La barrière entre la neurologie et la psychiatriie, qui est plus présente dans les pays Anglo-Saxons, sera peut-être abbatue et l'examen sanguin fera peut-être partie des investigations des nouveaux patients.